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Le numérique peut-il être le point de départ d'une société plus égalitaire ?


Publié le: 28 février 2019 par Atos

Pilier des sociétés modernes, la lutte contre les inégalités (sociales, territoriales, physiques, genrées) a peut-être trouvé dans le numérique un sérieux allié.

 

En facilitant à chacun l'accès au savoir et à la connaissance, internet promettait d'être le socle d'une société plus égalitaire. Force est de constater que de nombreux combats sont loins d'être gagnés. Sans tomber dans un solutionnisme technologique primaire, dans certains cas, les outils numériques pourraient aider à contrebalancer les biais et les inégalités.

Le droit et l’outil

La question des inégalités dues aux handicaps physiques compte parmi les exemples les plus parlants. Le législateur travaille en effet à les réduire via des textes comme la loi pour l'égalité des chances du 11 février 2005, qui impose aux établissements publics d’être accessibles à tous, sans exception, ou via l’introduction des clauses d’insertion sociale dans les marchés publics. Des initiatives aussi nécessaires que louables, qui demeurent toutefois insuffisantes pour résoudre la question du recrutement des non-voyants à des postes de travail toujours plus informatisés, par exemple.

C'est là que la technologie numérique peut arriver en complément, grâce à des logiciels de lecture d’écran (JAWS, Dolphin, etc.) ou des pages braille connectées qui permettent d’afficher des caractères brailles en temps réel. Panda Guide, une startup parrainée par Atos, a ainsi développé un casque audio de réalité augmentée pour permettre aux aveugles de « voir » : des yeux dans les oreilles ?

Des applications infinies

L’utilisation du numérique pour créer de l’égalité ne s’arrête pas aux situations de handicap. Elle peut être élargie à l’échelle de régions ou de pays entiers, afin de combattre les « fractures » que le géographe Christophe Guilluy a documentées dans son ouvrage Fractures françaises (Flammarion, 2013). Le numérique pourrait même servir de base à la création d’une société plus égalitaire. En France, le gouvernement considère aujourd’hui que 20% de la population disposent d'un accès réduit, limité ou inexistant aux technologies numériques qui peut être dû à un déficit d'infrastructures, de matériels ou de connaissances. Face à ce constat, plusieurs programmes d’État - comme le Plan France Très Haut Débit visant à « fibrer » tout le pays à horizon 2022 et un plan de lutte contre l’illectronisme doté de 100 millions d'euros - ont été lancés dans la continuité de la loi pour une République numérique. Dans le monde privé, différentes initiatives voient le jour : Emmaüs souhaite par exemple faire du numérique « une chance pour tous » avec sa plateforme Emmaüs Connect, et s'associe avec La Banque Postale et Les Bons Clics via son association WeTechCare pour lutter contre l'exclusion bancaire.

Début 2019, alors que les zones dites « périphériques » du pays font entendre leur colère, de telles initiatives semblent plus nécessaires que jamais. Et pour cause, l’uniformisation numérique a le pouvoir de renforcer les régions en facilitant le télétravail, en donnant accès aux services publics en ligne, en permettant de suivre des formations à distance et en facilitant l’accès aux données et au débat public.

Dans un autre registre, une étude produite par le cabinet McKinsey a souligné à quel point le numérique encourage l’entrepreneuriat et l’indépendance des femmes en Chine et Asie du Sud-Est. Ainsi, selon ce document, 55 % des entreprises créées en ligne dans l’Empire du milieu le sont par des femmes, alors que 54 % de la population féminine chinoise est considérée comme économiquement exclue de la société.

Le point de départ d’une nouvelle société ?

Puisque l’impact potentiel du numérique, si utilisé intelligemment, sur les inégalités n’est plus à prouver, reste à s’interroger sur la meilleure façon de l’utiliser. Dans certains pays, la réponse est simple : le numérique est devenu la règle, la base du fonctionnement des systèmes. C’est le cas de l'Estonie par exemple, où, depuis 2014, 99 % des services publics sont accessibles en ligne. Cet État-plateforme, d'où émerge une « réponse aux GAFAs », constitue un véritable « paradis administratif », selon les auteurs de Demain, tous estoniens ? (Cent Mille Milliards, 2018). Seules de telles mises en place techniques et humaines peuvent faire du numérique le point de départ d’une société nouvelle et plus égalitaire. Bien sûr, c’est une démarche d’effort national longue et onéreuse (l'Estonie s'y est mis il y a vingt-cinq ans) - mais pas plus que de transformer toute l’organisation urbaine, routière et ferroviaire de notre pays pour le désenclaver matériellement.

Toutefois, construire ne suffit pas. Il faut également simplifier, former et protéger. Ainsi, même si un État venait à mettre en place une politique du tout-numérique, il ferait face à trois grands défis : proposer un service en ligne accessible, mettre sa population à niveau et la protéger des cyberattaques.

Le premier défi relève de questions d'interfaces, au centre de tout projet de développements informatiques. La startup Pertimm, partenaire d'Atos, développe par exemple un moteur de recherche inclusif, permettant à tout un chacun d'accéder aux services publics : « Notre plateforme de création de bots, de chatbots ou d’assistants vocaux intègre non seulement la notion d’assistance, mais aussi l’expression de la volonté. Cela permet à des populations ne maîtrisant pas les codes modernes, comme les personnes âgées, de s’exprimer à leur manière, avec leurs propres mots, et d’être cependant comprises », explique Charles Puaux, directeur des opérations internationales.

L’exemple estonien et son système de blockchain X-Road prouve que les solutions dédiées à la protection d'un système existent. Celui-ci permet aussi bien au petit pays balte de se protéger des menaces que d’utiliser les données de ses administrés de manière sécurisée sans jamais les posséder réellement. Un excellent moyen de garantir la bonne gestion des données par une République numérique.

Quant à la formation des citoyens au numérique, c'est un combat sociétal quotidien, qui commence dès l'entrée de nos enfants dans le système éducatif… Et dont nous reparlerons sur ce blog.

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