La Fédération des Équipes Bull s’est donnée pour mission de sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine historique et culturel de Bull et de l’Informatique Française
La mission de la Fédération des Équipes Bull
La Fédération des Equipes Bull est une association « Loi 1901 » fondée en 1986, émanant d’une rencontre entre des femmes et des hommes passionnés, clients ou partenaires pour certains, anciens salariés de Bull pour leur majorité, qui consacrent depuis des années une grande énergie à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine historique et culturel des compagnies de Bull. Atos s’appuie sur les compétences des membres de la FEB pour la conservation et l’enrichissement des collections et des archives du Groupe et plus généralement de l’Informatique Française, tout en permettant leur consultation aux historiens, chercheurs et étudiants.
La collection de matériels conçus et commercialisés par Bull ou issus de la concurrence, est actuellement répartie entre le site industriel d’Angers et le campus des Clayes-sous-Bois, en France, tandis qu’un sous-ensemble de cette collection consacré aux systèmes d’impression est exposé à Belfort. La FEB Belgique a fait don de ses archives au Computer Museum NAM-IP, situé à Namur. Certains matériels importants développés par le groupe Bull sont également exposés ou stockés dans les réserves d’autres institutions comme le musée des Arts et Métiers, la Cité des sciences et de l’industrie, l’Association pour un conservatoire de l’informatique et de la télématique (ACONIT). La totalité des machines françaises sont répertoriées dans un inventaire géré par la FEB.
C’est autour de la reconstitution de cette aventure humaine, technologique et économique que les amis de Bull se rassemblent encore.
Pour en savoir plus sur la genèse et le travail de la FEB, veuillez contacter la FEB.
Actualités
Eviden déploiera 80% de capacité GPU supplémentaire pour le supercalculateur du DiRAC au Royaume-Uni
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Un peu d’histoire
Afin d’exploiter les brevets de machines statistiques déposés par l’ingénieur norvégien Fredrik Rosing Bull (1882-1925) dans les années 1920, la société « H.W. Egli-Bull », filiale de la société suisse H.W. EGLI, est créée en 1931 en France, offrant un marché potentiel plus grand qu’en Suisse. Etablie au 92 bis avenue Gambetta à Paris, elle se consacre à la fabrication de tabulatrices, trieuses à cartes perforées, poinçonneuses. Ces machines ne vont cesser d’être améliorées pour la plus grande satisfaction des utilisateurs. La tabulatrice T30 est la première machine à sortir des ateliers de Gambetta. Celle-ci est dotée d’un dispositif d’impression novateur basé sur un système de roues permettant d’imprimer des caractères numériques et alphanumériques à une vitesse supérieure à celle de ses concurrents. Son esprit pionnier, la nature novatrice de son activité, et les soutiens financiers du Syndicat des Utilisants puis de la famille Calliès-Aussedat ont contribué au succès de Bull, face à ses principaux concurrents : IBM et Remington Rand. En 1935…
Chronologie
Premier Brevet
Ingénieur depuis 1916 chez Storebrand, une société d'assurance incendie norvégienne, Fredrik Rosing Bull (1882-1925) dépose, le 23 juin 1919, un premier brevet pour une machine à la fois enregistreuse, additionneuse et trieuse, capable de traiter les statistiques, à Christiania (devenu Oslo en 1925)
Premier Prototype
Janvier 1921 Du 12 au 19 janvier 1921, Fredrik Rosing Bull présente au conseil d'administration de Storebrand une machine combinée, qu’il a lui-même fabriquée. S’engageant financièrement, le conseil d’administration lui demande qu'une nouvelle machine soit construite par « un professionnel », et ce pour le 1er avril de la même année. Fredrik Rosing Bull est considéré comme étant le créateur de la mécanographie à cartes perforées.
Tabulatrice Fredrik Rosing BULL
Fredrik Rosing Bull, construit sa première machine, la « tabulatrice Fredrik Rosing Bull » à partir des brevets qu’il a déposé en 1919. Cette machine utilise des cartes perforées de 45 colonnes à trous ronds.
Brevets Bull
Fin 1927, le belge Emile Genon, achète les droits des brevets Bull pour 10 pays d’Europe. En février 1928, Emile Genon vend à H.W. Egli les droits industriels relatifs aux brevets de Fr. R. Bull
Premières fabrications
Décembre 1929 La première machine fabriquée à Zürich est livrée aux laboratoires Sandoz.
BULL A.-G.
En août 1930, la société BULL A.-G., (Société pour la Vente des Machines à statistiques) ouvre un bureau au 75, Avenue des Champs-Elysées. Emile GENON (1886-1951) est Président et Administrateur-Délégué de cette société dont le siège est basé à Zürich.
H.W. Egli-Bull
Mars 1931 Création de H.W. Egli-Bull, société de droits français à Paris, filiale de la société suisse H.W. Egli, pour y fabriquer tabulatrices, trieuses, poinçonneuses. Installée au 92 bis avenue Gambetta, elle restera le siège de la compagnie jusqu’en 1983.
Syndicat des Utilisants
03-12-1932 Création du Syndicat des Utilisants de matériel mécanographique pour faire échec à Remington Rand. Le 30 mars 1939, au cours d'une Assemblée Générale extraordinaire, cette Société anonyme est dissoute tandis que Elie Doury et Georges Vieillard sont nommés liquidateurs.
Compagnie des Machines Bull
31-03-1993 La compagnie H.W. EGLI-BULL est renommée Compagnie des Machines BULL (CMB), suite à la prise de participation d’actionnaires français, ayant, via la collecte de capitaux européens, la volonté de créer une industrie nationale. Elle sera renommée Bull en 1997.
Résultats
C’est à l’issue de cette année que le 1er bénéfice d’exploitation s’élève à 816 904 francs.
Parc et Concurrence
Avec plus de 60 équipements installés, Bull devient le principal concurrent d’IBM.
Association Sportive BULL (A. S. Bull)
27-01-1939 Création de l’A. S. BULL qui porte les couleurs bleu marine et blanc. Travaillant en collaboration avec la Commission des Sports du Comité d’Établissement, et subventionnée par le C. E., elle se propose de réunir tous les membres du personnel qui désirent pratiquer un sport. Les sports pratiqués sont : le football, le basket-ball, la natation, l’escrime, le volley-ball, le judo, le tennis.
Décret de Réquisition
25-08-1939 Publication d’un décret de réquisition de CMB (Compagnie des Machines Bull), au titre de la Défense Nationale.
Solidarité
Mars 1941 Dès mars 1941, des quêtes sont organisées chaque mois auprès des 600 salariés de la Compagnie des Machines Bull, pour constituer un pécule au profit de leurs collègues prisonniers ou déportés. Les sommes recueillies sont doublées par la direction, puis sont redistribuées au prorata du besoin des familles. 30 prisonniers sont ainsi secourus.
Propriété industrielle
IBM France gagne un procès contre Bull pour violation présumée des perforations rectangulaires dans les cartes à 80 colonnes. Bull fait appel. Cet appel suspensif sera rejugé en 1947 en faveur de Bull, pour vice de forme.
Mutuelle Bull
Avril 1942 Le mois d’avril voit la création de l’« Amicale Bull » à l’origine de la « Mutuelle Bull », complémentaire santé des remboursements de la Sécurité Sociale. Elle s’est successivement appelée « Société Mutualiste Bull » en 1973, « Société Mutualiste du Groupe Bull » en 1985, « Mutuelle Bull » en 1987, avant de devenir « MMEI »(1) en 2002. MMEI est restée l’assureur du risque maladie des salariés de Bull S.A. jusqu’en 2005.
(1) Mutuelle des Métiers Électronique et Informatique
Libération de Paris
19-08-1944 À l’occasion de la Libération de Paris, la production de l’usine de Gambetta est mise à l’arrêt. Le 1er octobre suivant, la production sera remise en route grâce à l’installation de moteurs à gaz.
Prime de Production
Instauration d’une prime de Production, collective et trimestrielle, calculée en fonction des machines sorties comptées au tarif de vente et du montant total des salaires versés.
Prime de Progrès
Instauration d’une prime de Progrès, en vue d’intéresser le personnel aux progrès réalisés dans l’entreprise, variable par section, indépendante de la prime de Production, et versée tous les mois.
Club des Anciens
Janvier 1950 Le Club des Anciens est fondé par Georges Vieillard (1894 – 1974).
Accueil des visiteurs
Mise en place d’un service d’accueil des visiteurs extérieurs : Hervé Callies embauche le comte de Puyfontaine pour assurer une permanence d’accueil de bon niveau. Par la suite, il développe une politique d’accueil et de Relations Publiques, contribuant pour beaucoup à la réputation de Bull.
1er SICOB
Le SICOB1, Salon des Industries et du Commerce de Bureau, se tient pour la première fois du 14 au 18 octobre 1950, au Parc des Expositions de la Porte de Versailles. Il aura lieu plus tard au CNIT puis à la Défense de 1958 à 1990. Le SICOB est l’occasion d’annoncer ou de présenter de nouvelles innovations, telles que les différentes gammes de Gamma de 1951 à 1962 …
(1) Avec l’essor de l’informatique, le SICOB devient le Salon International de l’Informatique, de la Communication et de l’Organisation de Bureau, puis le Salon International d’Informatique, Télématique, Communication, Organisation de bureau et Bureautique
1er manuel de programmation
Création du 1er manuel de programmation d’un calculateur (Université de Cambridge).
Gamma 3
Conçu en 13 mois sur les bases de l’experience acquise grâce au Gamma 2, le Gamma 3 est l’un des ordinateurs les plus élaborés avant l’arrivée du transitor. Le système de refroidissement pour ses 400 lampes cathodiques, est organisé en tiroir. N’étant pas prêt pour le SICOB 1952, le Gamma 3 est présenté lors des Journées Commerciales de la Compagnie, à la fin de l’année 1952. Le calculateur Gamma 3 vient compléter les équipements de cartes perforées.
Caisse provisoire de retraites complémentaires
Janvier 1960 Création d’une « Caisse provisoire de retraites complémentaires » destinée au personnel qui ne peut être inscrit à la CRICA(1) ou à l’IRCACIM(2). Elle assure aux personnes en activité ayant atteint 65 ans une retraite complémentaire. Cette mesure perdurera jusqu’en 1960.
(1) Caisse de Retraite par répartition des Ingénieurs, Cadres et Assimilés.
(2) Institution de Retraites des Chefs d’Atelier, Contremaîtres et Assimilés des Industries des Métaux.
Lancement de la « Silicon Valley »
Apparition d’une communauté scientifique en région parisienne et à Grenoble
Non-voyants à l’usine de Belfort
Avril 1961 L’usine Bull de Belfort engage un non-voyant pour la 1re fois. La direction fait confiance à un jeune moniteur sensibilisé à ce handicap pour l’assister dans les tâches de rivetage et de montage de contacts. Son travail. Suite à cette initiative et à son succès, d’autres personnes souffrant du même handicap sont recrutées.
1re Grande Application sur Gamma 60
La paie des 340 000 agents de la SNCF fait l’objet de la première grande mise en application sur Gamma 60. Cet ordinateur sera mis à l’arrêt en février 1966, après 40 000 heures de fonctionnement.
Musique algorithmique
La Compagnie des Machines Bull présente la musique algorithmique, idée novatrice de Pierre Barbaud (1911-1990) et Robert Blanchard qui vise à composer des œuvres musicales au moyen de programmes réalisés grâce à un ordinateur un Gamma 3 puis un Gamma 60.
Construction du France
La construction du « France » a été pour Bull l'occasion de faire une double démonstration des possibilités du calcul électronique. Pour la première fois au monde, les formes d'un navire ont été calculées scientifiquement à partir de paramètres donnés. Le planning de la construction du paquebot a pu être établi conformément aux méthodes de gestion les plus modernes.
Gamma 10
Le « Gamma 10 » est un calculateur électronique à cartes perforées, conçu par la Cie de Machines Bull (CMB). Ses circuits sont composés de plus de 5 000 transistors au germanium et sa mémoire est à tores de ferrite. Equipé d’un lecteur/perforateur de cartes dont le débit est de 300 cartes/mn, le « Gamma 10 » remplace plusieurs tabulatrices. Ce qui contribue en partie à son succès. Le « Gamma 10 » est la dernière machine fabriquée dans l’usine de Gambetta à Paris. C’est dans la nouvelle usine d’Angers que seront fabriquées les autres machines de type « Gamma ».
Apparition du mot « Informatique »
Mars 1962 Le mot « informatique », contraction des mots « information » et « automatique » apparait dans la désignation de la société SIA (Société d’Informatique Appliquée) de Philippe Dreyfus (1925-2018), ancien directeur du Centre National Electronique de Bull.
Usine d’Angers
10-05-1963 Cette date marque l’inauguration par Gaston Palewski, ministre d’Etat chargé de la Recherche scientifique et des questions atomiques et spatiales, de l’usine la plus moderne du Groupe Bull, présentée par M. Joseph Callies, son président-directeur général. Avec plus de 72 000 m2, répartis sur 20 hectares l’usine est alors spécialisée dans la production du « Gamma 30 » puis du « Gamma 60 »… L’effectif de 900 salariés est à son apogée dans les années 1970, avec 3 000 employés.
Licenciements
Juillet 1963 Une vague de licenciements est annoncée dans les établissements de Gambetta et Saint-Ouen. 122 collaborateurs perdront leur emploi.
Durée hebdomadaire du Temps de Travail
Août 1963 La semaine de travail passe à 40 h dans l’établissement. En 1954, elle était de :
- 47½ h pour les services de fabrication,
- 45 h pour les services administratifs,
- 48 h pour le service Entretien Clients (inspecteurs-mécaniciens).
Seules les heures pointées sont rémunérées.
CMB devient une « holding »
La Compagnie des Machines Bull devient une holding scindée en 2 sociétés : GBE & SIBGE en novembre de cette année.
Bull-General Electric
12-11-1964 Réunis en Assemblée Générale extraordinaire à Paris, les actionnaires de la Compagnie des Machines Bull approuvent, à la quasi-unanimité, l’accord entre la Compagnie des Machines Bull et General Electric, accord précédemment approuvé à l’unanimité le 22 juillet 1964 par le Conseil d’Administration. Le 12 novembre, au terme de cet accord, 3 nouvelles sociétés sont constituées :
Lire la suite - la « Société Industrielle Bull-General Electric » (SIBGE) qui produira des équipements de traitement de l’information et conduira les études et les recherches,
- la « Compagnie Bull-General Electric » (BGE) qui assurera la commercialisation des équipements,
- la « Société de Promotion des opérations de commerciale Bull » (PCB), qui sera en charge de la promotion des opérations de commercialisation en France et dans les pays d’influence française.
Les participations sont réparties comme suit :
- SIBGE et PCB : Bull 51 % - General Electric 49 %.
- BGE : Bull 49 % - General Electric 51 %.
Une Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires de Bull s’était tenue le 14 avril 1964, approuvant le principe d’un accord avec General Electric auquel les pouvoirs publics avait préalablement donné leur accord. Une Assemblée Générale des actionnaires de Bull s’était tenue le 12 mai 1964, entérinant cet accord.
Licenciements collectifs
La Direction de Bull-General Electric annoncera pour fin avril le licenciement de 500 salariés dont 50 ayant plus de 60 ans : Ces mesures font suite à 6 mois d’études approfondies «dans la perspective de faire face à de meilleures conditions de compétitions internationales sur les plans technique, de production et commercial».
Usine des Clayes-sous-Bois
24-06-1965 En juin, inauguration de l’usine CAE aux Clayes-sous-Bois (1200 m2) par Maurice Bokanowski, ministre de l’Industrie.
01 Informatique
Mai 1966 Sortie du 1er n° de l’hebdomadaire « 01 Informatique »
Autonomie et Plan Calcul
Depuis le rachat de Bull par l’américain General Electric en 1964, l’informatique française est quasiment inexistante. Afin de maintenir une industrie nationale informatique et de subvenir aux besoins de la défense nationale et de son indépendance envers les Etats-Unis, l’Etat français lance le « Plan Calcul » avec la création de la « délégation à l’information », puis procède à la création des sociétés spécialisées :
- la Compagnie Internationale de l’Informatique (CII),
- la Société anonyme de systèmes et périphériques associés aux calculateurs (Sperac)
- et la Société européenne de semi-conducteurs et micro-électronique (Sescosem). Un organisme public de recherche est aussi créé : l’IRIA (devenant l’INRIA en 1979).
Usine de Toulouse
Fermeture de l’usine de Toulouse.
Création de la CII
Décembre 1966 C’est en décembre que naît la CII (Compagnie Internationale de l’Informatique) issue du regroupement de la CAE1 et de la SEA2, fabricants d’ordinateurs de conception française. La CII a pour mission de concevoir et de réaliser une gamme d’ordinateurs totalement indépendante de la technologie américaine. Elle s’installe à Louveciennes, dans les anciens bâtiments de l’OTAN en Europe (SHAPE)
(1) Compagnie européenne d‘Automatisme Électronique - filiale commune à Thomson et à CGE.
(2) Société d’Électronique et d’Automatisme - filiale de Schneider- Westinghouse.
Arrêt de la série Gamma 140, 141 & 145
26-12-1966 Annonce de l’abandon de la fabrication de la série Gamma 140, 141 & 145, un mois après sa mise sur le marché. Le gamma 140 sera fabriqué sous licence en Tchécoslovaquie par la firme Tesla sous le nom de Tesla 200.
Convention entre L’Etat et la CII
Signature de la convention liant l'État à la CII dans le cadre du Plan Calcul conduisant à la réalisation d'une gamme de 4 calculatrices : P 0, P 1, P 2 et P 3 (par ordre de puissance).
Ni les caractéristiques, ni la date de livraison de ces machines n’ont été précisées mais elles devaient être compatibles les unes avec les autres et reposer sur des conceptions originales.
Leurs performances et leurs prix devaient leur permettre d'affronter avec succès la concurrence des ordinateurs américains afin d’éviter que l'expansion attendue de l'Informatique en France ne repose exclusivement sur du matériel conçu outre-Atlantique. Formant la série “IRIS”, ces 4 ordinateurs ont respectivement été nommés : IRIS-45, IRIS-50, IRIS-60 et IRIS-80.
Usines de Lyon et Vénissieux
Fermeture des usines de Lyon et de Vénissieux, employant 720 personnes.
Accords avec Tesla
29-04-1968 Bull-GE confirme l’accord de licence avec la firme tchécoslovaque Tesla, portant sur la fabrication d’un ordinateur de gestion de conception commercialisé sous le nom Tesla 200.
Honeywell-Bull
21-09-1970 Acquisition de Bull-General Electric par Honeywell. La nouvelle entité prend le nom de Honeywell-Bull
Silicon Valley
11-01-1971 Le terme « Silicon Valley » (« vallée du silicium ») est utilisé pour la 1re fois dans la presse par le journaliste Donald C. Hoefler (1922-1986) pour une série d’articles intitulés « Silicon Valley, USA » parus dans l’hebdomadaire Electronic News, concernant l’histoire de l’industrie des semiconducteurs dans la péninsule de San Francisco et dans la vallée de Santa Clara (Californie).
Standardisation internationale
Août 1972 1er séminaire international à Angers pour la standardisation internationale regroupant une douzaine de spécialistes américains, anglais, italiens, allemands et français.
Micral N
Le Micral N est le 1er ordinateur au niveau mondial à avoir été réalisé avec le processeur Intel 8008, 1er microprocesseur d’Intel à 8 bits (500 KHz) et 2KO de RAM), par la société française R2E1.
(1) Réalisation Études Électroniques
1re démonstration d’ARPANET
Octobre 1972 1re démonstration d’ARPANET, 1er réseau à transfert de paquets de données conçu par l’ARPA (Advanced Research Projects Agency) du département de la Défense américaine.
Archives historiques de Bull
Création des Archives historiques de Bull rassemblant les documents :
- liés à l’origine européenne de Bull, à la demande de la direction Marketing.
- relatifs à l’ensemble des versements effectués par les différents services des directions fonctionnelles et opérationnelles.
Unidata
Création d’un consortium européen avec l’allemand Siemens, le français CII et le hollandais Philipps. La fusion de CII-Honeywell Bull, retirant toute signification au projet Unidata, la structure sera dissoute le 19 décembre 1975.
Série 60 – Niveaux 61, 62, 64 et 66
Honeywell-Bull annonce la Série 60 qui couvre l’ensemble du marché de l’informatique de gestion. Elle comprend 4 Gammes appelées, par ordre de puissance, niveaux 61, 62, 64 et 66. L’originalité de la Série 60 n’est pas tant la technologie mais la « compatibilité » avec le parc existant, composé d’ordinateurs divers hérités de General Electric et de la Compagnie des Machines Bull. Bien que d’architecture différente, les ordinateurs de la Série 60 sont dotés d’un « décor » (ensemble de fonctionnalités matériel et logiciel) permettant de simuler l’ancienne machine sans avoir à réécrire les programmes et modifier les fichiers.
CII - Honeywell-Bull
12-05-1975 Annonce de la fusion de CII1 et Honeywell-Bull. Cette nouvelle compagnie prend le nom CII - Honeywell-Bull et se place au 3e rang mondial. La France se retire alors d’Unidata.
(1) Compagnie Internationale pour l’Informatique
Plan « péri-informatique »
Présentation d’un plan péri-informatique par le ministère de l’Industrie et de la Recherche. Celui-ci s'engageait à ce que les acheteurs publics « diffusent systématiquement leurs consultations aux constructeurs » français de péri-informatique. Il confirmait que les appels d'offres de l'administration ne seraient pas effectués sur de grands systèmes complets, mais bien distincts pour les unités centrales, les périphériques et les terminaux.
Apple Inc.
01-04-1976 Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne créent la société Apple Computer Inc. (renommée Apple Inc.), spécialisée dans les ordinateurs personnels.
Un arbre pour logo
06-01-1977 CII Honeywell Bull choisit un arbre pour logo, symbole universel de savoir, de croissance et de vitalité. Cet arbre stylisé symbolise la volonté de la Compagnie de renforcer sa position sur le marché de l’informatique en maîtrisant son évolution.
Institut Fredrik R. Bull
Création de la Fondation Fredrik R. Bull pour répondre à la préoccupation fondamentale :
« De toutes les acquisitions scientifiques et techniques des temps modernes, l'informatique est certainement la plus riche d'implications pour l'avenir de l'humanité. Il importe donc de bien en maîtriser le développement pour affirmer sa vocation d'instrument de libération et de promotion de l'homme qu'elle peut et doit être. »
Apple II
17-04-1977 Lancement de l'Apple II lors de la « West Coast Computer Fair » qui se tient à San Francisco.
BNI
Le ministère de l’Industrie crée le BNI1, service dépendant de la DIELI2.
(1) Bureau d’orientation de la Normalisation en Informatique
(2) Direction des industries électroniques et informatiques
Rapport Nora-Minc
Décembre 1977 Publication du rapport Nora-Minc sur l’informatisation de la société, demandé par le président de la République Valéry Giscard d’Estaing (1926 - 2020), par Simon NORA et Alain MINC. Ce rapport invente le mot et le concept « télématique »(1) qui donne lieu au réseau Transpac et les services du « ;Minitel »(2). Ouvert en 1978, le réseau Transpac, confronté à la concurrence d’Internet, est définitivement arrêté le 30 juin 2012.
(1) Concept qui recouvre les applications associant les télécommunications et l’informatique.
(2) Médium interactif par numérisation d’information téléphonique.
CNIL
Création de la CNIL(1), chargée de protéger la vie privée et les libertés individuelles ou publiques, par la loi « Informatique et Liberté » Cette législation est née des critiques soulevées suite à la décision de l’INSEE, en 1970 , de centraliser le répertoire d’identification lors du passage de l’informatique des cartes perforées vers les bandes magnétiques.
L’utilisation généralisée du « numéro d’identification national » (n° SS) par les administrations permettrait de vérifier l’identité et, l’interconnexion des différents fichiers administratifs faciliterait les études statistiques sur la population française. La loi « Informatique et Liberté » constitue le fondement de la protection des données à caractère personnel dans les traitements informatiques en France.
(1) Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés.
R2E par CII-HB
09-06-1978 CII-HB prend le contrôle à 60% de la société française R2E1, société qui a réalisé le 1er micro-ordinateur à base d’un micro-processeur Intel 8008, en 1972 : le Micral N.
(1) Réalisation Etudes Electroniques
Résultats de la présidentielle à la télévision
10-05-1981 Pour la première fois dans l’histoire, les résultats sont annoncés à la clôture des bureaux de vote et qu’au « 20 heures », l’image digitale du nouveau président de la République apparaît. Cette innovation est en partie réalisée grâce à la contribution de 400 ingénieurs de Bull.
Top-Secret 81
Le Colloque international sur la sécurité et la confidentialité informatique à Monaco est organisé à l’initiative de CII – Honeywell-Bull par Jérome Lobel, directeur de la sécurité informatique d’Honeywell Information Systems (HIS).
Nationalisation
Annonce de la nationalisation Bull / CII-Honeywell-Bull par le gouvernement français, suite aux élections de 1981 et au changement de majorité. CII-Honeywell-Bull devient le Groupe Bull en absorbant la plupart des sociétés de l’industrie informatique française et Jacques Stern en prend la tête.
Entreprise nationalisée et mondiale
Groupe Bull est devenue une entreprise nationalisée d’envergure mondiale (1982-1994). Peu après les nominations Jacques Stern et Francis Lorentz se sont chargés de la restructuration de l’ensemble de l’industrie informatique français, et notamment des filiales Thomson et CGE auparavant cédées à CII-HB en 1975. Parallèlement, ils ont fait face à d’importants déboires financiers, notamment dus à des engagements reportés de CII et à d’importants investissements industriels réalisés dans l’usine d’Angers.
Programme ESPRIT
La CEE approuve le programme ESPRIT(1), programme stratégique européen, lancé en 1982 sur une idée du commissaire européen Etienne Davignon. ESPRIT est un programme ambitieux qui vise à "introduire la dimension européenne" dans la stratégie des entreprises, et "préparer le processus de standardisation et de normalisation" en renforçant le poids de l’Europe dans le cadre du marché unique à l’échéance de 1992.
Dans un souci de flexibilité et d’ouverture, les projets sont définis par les industriels et non par l’administration en faisant appel à des participants divers organisés en consortium. Bull prend le leadership de l’un de ces consortiums regroupant l’INRIA (France), ICL et GEC (Grande-Bretagne), Olivetti (Italie) et Siemens (RFA – Allemagne).
(1) European Strategic Program on Research in Information Technology
SPAG
Création du SPAG (Standard Promotion & Application Group), chargé de définir des standards favorisant l’interopérabilité de matériels hétérogènes à travers les réseaux.
Bull Micral 30
Le Bull Micral 30 est le 1er micro-ordinateur compatible IBM PC/XT (MS-DOS 2.11) produit par Bull, en version 2 disquettes (360 Koctets) ou disque dur (10 ou 20 MOctets). La carte-mère, fabriquée à Angers, comprend 8 slots ISA dont l’un accueille la carte avec le processeur Intel 8088, la mémoire, les différents interfaces… Les machines sont assemblées et testées dans l’usine de Transac de Marcq-en-Bareuil puis en 1986, dans la nouvelle Bull à Villeneuve d’Ascq. La fabrication des PCs Bull Micral prend fin en 1988.
Accords Bull-SEMS / Ridge Computers
Il s’agit d’un accord portant sur la distribution de la machine Ridge 32, sur la coopération technique pour de nouveaux matériels et logiciels ainsi que sur une prise de participation de 11% du capital de Ridge Computers. Dédiée aux applications scientifiques, CAO et traitement graphique, cette machine vient étoffer l’offre Unix de Bull.
Accords Bull - NEC
Signature d’accords technologiques et commerciaux pour une période de 10 ans dans le domaine des grands systèmes (gamme DPS 9000)
X/Open
Les européens Bull, Nixdorf, Olivetti et Siemens créent l’X/Open, un consortium chargé de fournir des recommandations et des normes assurant la portabilité des applications d'une machine à une autre et l'interopérabilité (ie. l’échange de données entre des systèmes différents). Ils seront rejoints, plus tard, par l'ensemble des «majors players» (IBM, Unisys, Digital Equipment, Hewlett-Packard, Sun Microsystems, ICL, Amdahl, ATT-NCR, Fujitsu, NEC et Hitachi...)
L’année des “millièmes”
1000e Bull DPS 7/X5,
1000e Bull Datanet,
1000e Bull DPS4,
10 000e Bull DPS 6,
100 000e Bull Questar.
Blue Green
Lancement de Blue Green, initiative destinée à redynamiser l’image de marque et à repositionner l’ensemble des produits du groupe.
Cube
Décembre 1984 Création du Club des Utilisateurs Bull Européens (CUBE), association loi 1901. Ouverte aux entreprises, sociétés de service et partenaires utilisateurs des systèmes d'information ou des services du groupe Bull, elle sera dissoute en septembre 2010.
10 000e DPS6
Sortie du 10 000e DPS6 de l’usine de Joué-lès-Tours.
CEDIAG
Août 1985 Création du Centre d’Etudes et développement en Intelligence Artificielle du Groupe Bull (CEDIAG) où sont réalisés de nombreux outils par l’assistance aux systèmes, la programmation par contrainte (ex: configurateur…), l’interrogation des bases de données en langue naturelle.
Esprit d’Equipe
20-10-1985 Dans le cadre de la 4e édition de la course de voiliers Whitbread, l’Esprit d’Equipe, sponsorisé par Bull s’élancera et remportera cette mythique course en équipage et par étape. Lionel Péan sera le premier skipper français, vainqueur de la Whitbread. Cette course de 8 mois a demandé 10 mois d’entraînement. En novembre 1986 à Cannes, Bull reçoit le « Phénix du Sport » lors du 1er Sponcom , 1er salon du Mécénat et du Sponsoring.
Bull CP8
Création de la filiale Bull-CP8 regroupant les activités « Carte à puces » incluant la production des cartes, le logiciel, l’ingénierie, les outils de personnalisation, les terminaux, la fourniture de solutions et l’exploitation des brevets et licences. En février 2001, Bull-CP8 est vendu à Schlumberger.
SIAB
Création de la Société Industrielle d’Automatisation bancaire (SIAB), joint-venture entre Olivetti et Bull, pour concevoir et produire des terminaux bancaires à Ivrea (Italie) et Cassis (France).
Fédération des Équipes Bull (FEB)
Mai 1986 Sous l’impulsion de Jacques Stern, Francis Lorentz et Pierre Rousset, en mai de cette année, création de la Fédération des Equipes Bull. Régie par la loi des associations de 1901, et composée d’anciens collaborateurs bénévoles de Bull, elle vise à préserver le patrimoine historique de Bull.
Honeywell-Bull Inc.
Associé à NEC, Bull prend le contrôle de la filliale informatique de Honeywell, HIS (Honeywell Information Systems), à l’exception des activités de distribution et de maintenance aux administrations fédérales. La nouvelle société emploie 16 000 salariés et Bull 26 400. Cette filliale est renommée Bull HN en février 1989.
Esprit d’Equipe – version himalayenne
Lancement de la version himalayenne de l’Esprit d’Equipe, avec 6 expéditions de haut niveau, sur des sommets, en 3 ans.
Open Software Foundation (OSF)
Création de l’Open Software Foundation (OSF) à l'initiative principalement d'IBM, DEC et HP avec l’objectif de créer un standard ouvert pour une implémentation d’Unix et, contrer le n° 1 mondial du téléphone ATT et Sun son allié récent. L’OSF rassemble les principaux acteurs de la profession (constructeurs, éditeurs de logiciels) et les grands utilisateurs. Les 1ers supporters de l’OSF ont été : Apollo Computer, Bull, DEC, HP, IBM (US), Nixdorf, Siemens (RFA) et Bull (France), rejoints plus tard par Hitachi et Philipps. En février 1996, l’OSF et X/Open fusionnent pour devenir l’Open Group.
Bull HN
Février 1989 La filliale américaine Honeywell-Bull Inc. est renommée Bull HN, un mois après que le groupe Bull soit devenu l’actionnaire majoritaire et porté sa participation à 65.1 %. Le 16 avril 1991, Bull rachète Bull HN, après qu’Honeywell se soit retiré du “Computer business“.
Tour Bull
Avril 1989 La Direction Commerciale France (D.C.F.) qui compte 2000 collaborateurs, s'installe dans la tour Bull à la Défense. Avec 118 m de hauteur, 36 étages, 3.500 m3 de béton, 2.400 tonnes d'acier, 38.000 m2 de surface utile, 1.300 m2 de surface pour le centre de solutions, 2.500 m2 de salles de réunion avec auditorium de 150 places, 2 salles de conférence de 60 et 30 places, 50 salles de réunion de 8 à 10 places, 90 salles auxiliaires de 6 places, 690 places de parking, 670 couverts au restaurant d'entreprise, 10 salles de restaurant clients de 8 à 30 couverts, 16 ascenseurs, 10 points Pub, les nouveaux locaux disposent d'une informatique de pointe et d’un système vidéo de nouvelle génération.
Zenith Data Systems
02-10-1989 Acquisition de l’activité micro-informatique de Zenith, 2e constructeur mondial de micro-ordinateurs portables, au prix de 635 M$. De 11e constructeur mondial, Bull se positionne au 6e rang avec ce rachat. Zenith, renommé Zenith Data Systems (ZDS), est revendu 1996 à Packard-Bell.
De nouveaux modèles informatiques et de grandes restructurations 1990's
Vaste Plan de Restructuration
Après Nixdorf, Philipps et Olivetti, Bull annonce une perte de 2,8 milliards de francs et la suppression de 5 000 emplois d’ici à la fin 1991 en Amérique du Nord et en Europe, la fermeture de 3 usines et la cession d'une autre consécutives à une réorganisation de l'outil industriel et la filialisation d'une de ses activités. Le capital est alors ouvert au privé. Le nombre de suppression d’emplois sera porter à 8 500 emplois en mars 91.
Chômage partiel à Angers et Belfort
Suite à un carnet de commande en perte de vitesse, le groupe annonce l’application de mesures de chômage partiel dans les usines d’Angers et de Belfort, au 1er semestre.
Suppression de 1 000 emplois supplémentaires
Annonce d’une perte nette de 6,79 milliards de francs en 1990 et d’une perte d’exploitation de 3,16 milliards, en recul par rapport aux 2,8 milliards prévus en novembre 1990. Pour 1990, Bull affiche un chiffre d'affaires de 34,6 milliards de francs (+5,7%). Le recul des ventes à périmètre constant, c'est-à-dire en incluant le spécialiste américain de micro-ordinateurs Zenith Data Systems, atteint 15% pour le groupe. La chute en dollars des ventes américaines s'élève, elle, à 31%, traduisant essentiellement une déception en micro-informatique, les clients fédéraux de Zenith ayant disparu dès le changement d'actionnaire ! L'Amérique du Nord qui ne représente plus que 23% des ventes, est ainsi responsable de 40% des pertes nettes.
Cession de l’usine Joué-les-Tours
Reprise du site de Joué-les-Tours de de 250 salariés sur un effectif de 360, par l’américain Storage Technology, spécialiste de la fabrication de disques, de dérouleurs et autres périphériques d'ordinateurs.
Filialisation de l’usine de Belfort
Filialisation de l’usine de Belfort, avec la création de 2 sociétés 100% Bull :
- Serrib pour les activités de maintenance, avec la reprise de 181 personnes
- Nipson pour les activités de fabrication d'imprimantes non-impact et la fabrication d'imprimantes laser, avec la reprise de 271 personnes
Ce sont 450 emplois qui ont été préservés sur un effectif de 1100. En 1992, le conseil général et la ville de Belfort – via la SEMPAT1 - rachète pour 30 millions de francs, les 50 000 m2 de bâtiments du site belfortain de Bull, avec le projet d’y réaliser Belfort Technopôle.
(1) Société d’Economie Mixte PATrimoniale du territoire de Belfort
Accord Bull-IBM
Signature d’une alliance « historique », le 28 janvier : Bull devient revendeur-assembleur des machines IBM dans le domaine stratégique des stations Unix à architecture RISC1
(1) Reduced Instruction Set Computer.
Accords ZDS Packard-Bell
23-06-1993 Accord de partenariat avec le constructeur américain Packard-Bell. Bull prend 19.9% de participation dans le capital de Packard-Bell, qui est classé au 3e rang des fournisseurs de micro-ordinateurs compatible-IBM aux Etats-Unis.
Championnat du Monde de Formule 1
Novembre 1993 Avec 7 victoires, le français Alain Prost obtient son 4e titre de Champion du monde des pilotes sur une Williams-Renault qui et sacré Champion du Monde des constructeurs.
Partenaire technologique de Renault-Sport, Bull a contribué à cette victoire en fournissant un système intelligent d’aide à l’analyse des données-moteur, obtenues par des capteurs sur la voiture et transmises par télémétrie dans les stands, afin de détecter les problèmes-moteur avant que la panne ne survienne.
Bull S.A.
Fermeture du site de Paris Gambetta, berceau de Bull durant 62 ans. Après le transfert du siège social avenue de Malakoff puis à La Défense, le bâtiment de l’avenue Gambetta est partiellement fermé. Seule la moitié des ingénieurs GCOS 7 occupera la partie restante jusqu’à leur arrivée sur le site des Clayes lors de la fermeture définitive du site.
Bull quitte la tour de la Défense
28-10-1994 La tour Bull à la Défense se vide. Bull vient d’abandonner sa luxueuse tour de la Défense pour les anciens bâtiments de Louveciennes, où les quelques 2400 salariés des forces de vente ont aménagé.
A partir de mai 1996, SFR s’y installe et la renomme « Tour Esplanade », puis « Tour Séquoïa ». Depuis le 1er juillet 2014, c’est une partie de l’administration du ministère de la Transition écologique et solidaire qui y a pris ses quartiers.
CP8 Transac
Avril 1995 Création de CP8 Transac regroupant les activités cartes à puces, terminaux de paiement électroniques et automates bancaires (320 personnes).
Packard-Bell NEC Inc.
Avril 1996 Fusion de ZDS avec Packard-Bell et NEC. Basée à Sacramento (Californie), la nouvelle société prend le nom de “Packard-Bell NEC Inc.” et devient le 4e plus grand fabricant de PC au monde, derrière Compaq, IBM et Apple. Le 25 Janvier 1997, Packard-Bell inaugure une usine à Angers. En 2008, après Gateway, le taïwanais Acer fait l’acquisition de Packard-Bell et devient numéro 3 mondial des PC, derrière les américains HP et Dell, tandis que le chinois Lenovo reste son grand rival en Asie.
Algar Bull Computer Communication
07-1995 Pour renforcer sa présence en Amérique latine, Bull et l’industriel Algar, son partenaire brésilien depuis 1984, crée la holding Algar Bull Compteur Communication (ABC&C) constitué par 24 entreprises issues des secteurs informatique, agroalimentaire, automobile et services avec l’objectif de générer dès l’année 1995, un chiffre d’affaires d’environ 900 millions de francs avec un effectif de 640 personnes sur l’ensemble du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay)
Porte-monnaie électronique
Une expérience de paiement avec une carte électronique préchargée Visa Cash de Visa International a été menée dans l’enceinte des J.O. d’Atlanta pour régler des achats comme les journaux, les boissons, les transports ou le téléphone. Pour évaluer le contenu de ce porte-monnaie, Visa a diffusé un mini-lecteur sous forme de porte-clé réalisé par Bull CP8-Transac.
Privatisation de Bull
Privatisation de Bull avec l’entrée au capital de NEC (18.7 %), Motorola (18.7 %), France-Telecom (18.5 %), Dai Nippon Printing (5 %) et l’Etat français (30.5 %).
L'ADSL arrive en Europe
L’opérateur public suédois Telia, avec Alcatel, sont les premiers à deployer commercialement l’ADSL1 en Europe, favorisant l’usage de l’Internet Haut Débit.
(1) Asymmetric Digital (ou Data) Rate Subscriber Line
Lancement de l'ADSL en France
12-01-1999 Wanadoo, filiale de France-Telecom, lance la 1re offre commerciale de raccordement à Internet par ADSL en France, à la vitesse « révolutionnaire » de 512 Kb/s au prix de 265 francs par mois (~40 euros).
Express Servers SAS
Création de la joint-venture commune Bull-NEC Express Servers SAS, située à Puteaux. Elle est en charge de distribuer la gamme des serveurs Express5800, conçus par NEC et Intel, basés sur l’architecture des processeurs Intel IA-32 sous Windows et Linux. Elle assure aussi la fonction de ligne de produits ainsi que le support européen.Celle-ci sera dissolue fin 2003.
Bug de l'an 2000
Un dispositif est mis en place au niveau mondial, entre le 31 décembre et le 6 janvier, pour accompagner les clients à l’occasion du passage à l’an 2000. Ce dispositif englobe :
- la mobilisation d’environ 1 000 personnes de permanence sur site et 3 000 en astreinte à domicile
- la mise en place d’une cellule centrale en charge de coordonner les équipes techniques réparties sur 32 pays
- la mise en place de cellules d’assistance dans chaque pays pour collecter les problèmes
- et l’assistance des équipes techniques pour tenter de résoudre les éventuels dysfonctionnements liés au bug de l’an 2000.
Un bug similaire est attendu pour 2038, impactant les systèmes Unix.
Création d'Evidian
Annonce de la création de la filiale Evidian dont le siège est à Boston. Cette ex division logiciel BullSoft fut créée en 1997 et est spécialisée dans les outils d’administration et de sécurité réseaux : AccessMaster est destinée à sécuriser les réseaux d’entreprise et les accès à l’Internet. L'OpenMaster (ex-ISM) permet quant à lui de contrôler la qualité de services des applications utilisées par l’entreprise.
Cession de Bull CP8
Cession de la filiale Bull-CP8 à Schlumberger. Le montant de la transaction s’élève à 350 millions d’euros, auxquels s’ajoute un complément calculé sur les redevances de certains brevets cédés à l’occasion de cette transaction.
Cession de Bull Cara
28-02-2001 La cession de Bull Cara basé à Dublin, filiale spécialisée dans les services informatiques et l’externalisation de la paie, est annoncée pour un montant de 31 M€. Mené par leur Directeur Général, les 6 membres de l’équipe de Direction de Bull Cara négocient un rachat par la direction (MBO1).
(1) Management Buy Out
Cession d'Integris
Décembre 2001 Intégris est vendu à Stéria, après d’ultimes concessions obtenues suite au bras de fer engagé par le nouveau PDG, Pierre Bonelli, totalement opposé à l’accord de vente de l’essentiel des activités européennes de services, jugeant que l’accord dont il héritait était mauvais. Intégris avait été créé en 1992 à Billérica.
Supercalculateurs
Bull prend sa 1re commande d’un supercalculateur de la part de la division Simulation du CEA. Depuis le début des années 2000, grâce à quelques ingénieurs Bull et de quelques collaborateurs du CEA, avec le soutien Pierre Bonelli, Bull commence à investir dans les supercalculateurs.
Bull Italia cédée à Eunics
21-12-2006 Signature d’un accord pour céder 100% de Bull Italia à Eunics, société italienne de services. Cet accord prévoit un accord de distribution exclusive de l’ensemble des produits Bull en Italie durant 5 ans tandis que les 435 salariés de Bull Italia rejoindront la filiale du groupe télécommunications Eutelia, basée à Milan.
Programme 7i
Bull lance son programme 7i, sept initiatives stratégiques pour accompagner les entreprises et les administrations.
Prix Bull – Joseph Fourier
Lancement du Prix Bull – Joseph Fourier en coopération avec GENCI(1). Il récompense individuellement ou en équipe des scientifiques du monde entier pour leurs travaux de recherches innovants dans le domaine de la simulation numérique, du calcul scientifique ou de l'intelligence artificielle.
(1) Grand Equipement National de Calcul Intensif
Acquisition d’Amesys
18-11-2009 Annonce de l’acquisition d’Amesys, société de conseil et d’ingénierie du groupe Crescendo Industries spécialisée dans les domaines de la Défense, de la Sécurité, des Télécommunications et de l’Energie. L’acquisition est finalisée le 17-01-2010 pour un montant de 105 M€, par une augmentation du capital de Bull de 72 M€ au profit de Crescendo Industries ainsi que d’un complément de paiement en numéraire de 33 M€.
webTV « Bull World »
Février 2010 Bull lance sa webTV « Bull World » pour diffuser un programme proposant sujets d’actualité, focus sur des innovations, coups de cœur, retour d’expérience clients, proposer un lieu d’échanges entre clients, prospects, partenaires, analystes, journalistes, notamment grâce aux outils Web 2.0 mis en place en parallèle.
BullWay
Présentation du Plan Stratégique « BullWay » 2010-2013 dont l'objectif est de faire du groupe l'un des leaders européens des systèmes numériques critiques.
BUX
Création du Club des Utilisateurs de solutions d’eXtreme Computing Bull à Hambourg, à l’initiative de ARCCA (Grande-Bretagne), AWE (Grande-Bretagne), BSC (Espagne), CEA (France), F4E (Europe), F2J (Allemagne), GENCI (France), RRZK (Allemagne) et RWTH (Allemagne).
Musée de la Mécanographie
Création du musée de la Mécanographie à Belfort par d’anciens salariés de Bull Périphériques, passionnés par ces machines anciennes, à travers l’association « PB2I » (Patrimoine belfortain de l’industrie informatique). Ce musée se trouve précisemment sur le site de l’ancienne usine Bull, désormais devenu le Techn’hom.
One Bull
Lancement du plan stratégique « One Bull » pour la période 2014-2017 avec pour objectifs de recentrer les activités autour des enjeux du Cloud et du Big Data et devenir l’opérateur de confiance de la donnée en entreprise en assurant l’intégration et la gestion de systèmes hautes performances et de solutions sécurisées de bout en bout.
Hoox m2
03-10-2013 Lancement du Hoox m2, 1er smartphone européen intégralement sécurisé pour une utilisation avec des données classées à « Diffusion Restreinte ».
OPA amicale d'Atos
26-05-2014 Atos lance une OPA amicale sur Bull pour 620 millions d’euros.
Record mondial de performance pour bullion
Réalisé sur une configuration 16 sockets, le benchmark SPEC1 montre que les serveurs d'entreprise haut de gamme x86 bullion atteignent des niveaux de performance exceptionnels qui en font les plus puissants au monde en termes de vitesse et de mémoire.
(1) Standard Performance Evaluation Cooperative
Angers - Centre Mondial des Supercalculateurs
Atos annonce le lancement de la construction d’un nouveau Centre mondial d’Essais des Supercalculateurs à Angers, d’une surface de 2.000m2, à côté du site industriel actuel d’Atos, sur l’avenue Patton. Il permettra aux clients de tester leur supercalculateur en conditions réelles, avant livraison, afin de s’assurer de leur stricte conformité. Le laboratoire vise à soutenir le développement de machines « exascale » parmi les plus puissantes au monde (capables à terme de calculer plus d’un milliard de milliard d’opérations par seconde) et la recherche en informatique quantique, à la fois pour les équipes d’Atos et les clients du groupe.
TOP500
Août 2018 51 supercalculateurs Atos dans le TOP500 dont 15 en France.
BullSequana XH3000
16-02-2022 Annonce du supercalculateur BullSequana HX3000
Pierre Emmanuel Barbaud
10-10-1911, Saint-Eugène (Algérie) / 10-09-1990, Nice (France)
Nationalité française
Formation
- Lettres classiques (Sorbonne)
- Etudes de piano et de composition (Conservatoire russe de Paris)
Contribution
- Compositeur et promoteur de la musique algorithmique
- Promotion du groupe Bull lors de conférences ou de concerts
- Auteur d’ouvrages relatif à la composition musicale
Période d'activité
- À partir de 1959, compose de la musique algorithmique qu’il programme sur un Gamma ET puis sur un Gamma 60 en Algol, calculateurs mis à sa disposition au Centre de Calcul de la Compagnie des Machines Bull, avenue Gambetta à Paris
- À partir de 1975, poursuit ses compositions à l’IRIA (future INRIA en 1979) à l’aide d’un CNA1
(1) Convertisseur Numérique-Analogique
Rodolphe Belmer
Né le 21-08-1969 à Rennes
Nationalité française
Formation
École des hautes études commerciales de Paris (promotion 1992)
Contribution
Période d'activité
Pierre Bonelli
28-05-1939, Salon-de-Provence (France) / 31-03-2004, Paris (France)
Nationalité française
Formation
- École polytechnique (promotion 1959)
- Harvard Business School (promotion 1966)
Contribution
Période d'activité
Maxime Bonnet
10-08-23, Paris (France) / 22-07-2015, Courbevoie (France)
Nationalité française
Formation
Période d'activité
Thierry Breton
Né le 15-01-1955 à Paris (France)
Nationalité française
Formation
Contribution
Période d'activité
Jean-Pierre Brulé
20-09-1929, Saint-Lô (France) / 02-03-2015, Paris (France)
Nationalité française
Formation
Contribution
- Equilibre des activités informatiques du groupe en faveur des intérêts français
- Absorption de la CII en 1976
- Passage de CII Honeywell Bull le nouveau champion national français en informatique
Période d'activité
Fredrik Rosing Bull
25-12-1882, Kristiania (Norvège) / 07-06-1925, Oslo (Norvège)
Nationalité norvégienne
Formation
Contribution
- Conception d’une machine associant les principes du totalisateur rotatif et de la carte perforée
- Dépôt de différents brevets pour ses inventions en Norvège, et dans 14 autres pays dont la France, les Etats-Unis et le Japon
Période d'activité
- En 1916, débute comme inspecteur technique à la société norvégienne Storebrand
- En 1918, crée un département statistiques à Storebrand
- En 1919, construit une machine à cartes perforées qu’il a proposé à Storebrand
- En 1921, conclut un accord avec la société OKA pour la commercialisation de machines en Scandinavie et en Finlande
- En 1922, quitte Storebrand et fonde la société Industries Assurances
Jean Callies
28-06-1886, Brest (France) / 04-01-1961, Paris (France)
Nationalité française
Formation
Période d'activité
Jacques Callies
09-09-1894, Annecy (France) / 06-11-1948, Annecy (France)
Nationalité française
Formation
Période d'activité
Joseph Callies
04-01-1905, Paris (France) / 04-06-1977, Paris (France)
Nationalité française
Formation
Contribution
- Orientation des bureaux d'études vers l'électronique
- Développement de l'activité de Bull à l’export
- Introduction d’un système de primes pour récompenser l'effort personnel; Joseph Callies refusait d’imprimer un organigramme officiel pour encourager les plus doués à gravir les échelons
Période d'activité
Familles Callies-Aussedat
1935 La famille Callies, propriétaire des papeteries Aussedat fournissant la Compagnie des Machines Bull (CMB) en cartes perforées, apporte suffisamment de fonds propres afin de permettre à la jeune compagnie à court de liquidité de mener des programmes de recherche et développement, de diversifier sa gamme. Mesurant les enjeux, la famille Callies, s’est posée en alternative à l’intervention de l’Etat et à la prise de contrôle par la société américaine Remington Rand. Les frères Jacques, Jean et Joseph Callies ont assuré successivement la présidence du Conseil d’Administration de la CMB, entre 1935 et 1964.
René Carmille
08-01-1886, Trémolat (France) / 25-01-1945, Camp de concentration de Dachau (Allemagne)
Nationalité française
Formation
Contribution
Henri Desbrueres
15-04-1907, Saint-Hilaire-en-Morvan (France) / 7-11-1995, Ramatuelle (France)
Nationalité française
Formation
- École polytechnique (promotion 1927)
- École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace (promotion 1932)
Période d'activité
Jean-Marie Descarpentries
Né le 11-01-1936 à Lecelles (France)
Nationalité française
Formation
Contribution
Période d'activité
Michel Elie
Nationalité française
Formation
Contribution
- Participation aux travaux de conception des protocles de l’Arpanet et soumission du RFC1 51 Proposal for Network Interchange Language (NIL)
- Contribution au projet Cyclades
- Definition de l'Architecture de réseau NNA (New Network Architecture), renommée DSA (Distributed System Architecture), suite à la fusion de CII et Honeywell-Bull
- Participation au développement de Transiris (logiciel réseau de l'Iris 80)
Période d'activité
- En 1965, débute sa carrière en 1965 en tant que chargé de projet télématique à la CII
- En 1969-1970, est détaché comme assistant de recherche dans le département informatique à l’UCLA2
- A son retour en France en 1971, présente prend la responsabilité de l’architecture de réseau NNA (New Network Architecture) la CII
- A partir de 1975, prend la responsabilité de l’équipe d’Architecture DSA et ISO/DSA de Bull
- En 1988, rejoint la direction de la Recherche et Développement avancé de Bull
- En 1997, crée à Montpellier l'Observatoire des Usages d’Internet
(1) Request for Comment
(2) University of California, Los Angeles
Brainard Fancher
Né le 14-07-1914 à Hartford (Connecticut – Etats-Unis)
Décédé le 02-03-2014 à Ithaca (New-York - Etats-Unis)
Nationalité américaine
Formation
Contribution
Période d'activité
- En 1936, est embauché par GE (General Electric) en tant ingénieur de tests
- En 1958, négocie des licences GE avec les fondateurs de Sony au Japon, en tant directeur des produits semiconducteurs
- En 1962, témoin de la 1ère lumière LED opérationnelle au niveau mondiale, dans son laboratoire à Syracuse (Etats-Unis)
- En 1963, est nommé Directeur General de la partie GE du programme Apollo
- En 1964, est transféré à Paris lors du rachat de Bull par GE, en tant que directeur général
- En 1967, repart à la division GE Aircraft Equipment à Syracuse (Etats-Unis)
- En 1969, est élu membre de l’Institut de l’IEEE1 (1969)
Henri Gérard FEISSEL
Né le 30-01-1922 à Paris 2e
Décédé le 02-06-1999 à Paris 16e
Nationalité française
Formation
Contribution
- Développement des calculateurs électroniques : Gamma 2, Gamma 3, Gamma 60
- GCOS 64 /GCOS 7 (1970-1976)
- Invention du codage de caractères CMC7(1)
- Dépôt de plusieurs brevets
- Présidence de l’ECMA(2) (1982-1983)
Période d'activité
- En mai 1950, rejoint Bull au sein de l’équipe d’ingénieurs-électroniciens en charge de concevoir les futures machines électroniques
- 1958 : circuits de commande du Gamma 60
- De 1970 à 1976, GCOS 64 / GCOS 7
(1) Caractères Magnétiques Codés à 7 bâtonnets
(2) European Computer Manufacturers Association
François Gernelle
Né le 20 décembre 1944
Nationalité française
Formation
- Université Grenoble-I (doctorat)
- Conservatoire national des arts et métiers
Contribution
Contribution
Elie Girard
Né le 12 avril 1978 à Arles (France)
Nationalité française
Formation
- École Centrale de Paris (promotion 2001)
- Université Harvard
Période d'activité
Lejaren Hiller
23-02-1924, New York (États-Unis) / 26-01-1994, Buffalo (États-Unis)
Nationalité américaine
Formation
- Diplôme de Chimie de l’université de Princeton
- Pratique du piano, du hautbois, de la clarinette et du saxophone dans sa jeunesse
Contribution
- Développement du 1er procédé de teinture d’Orlon (fibre acrylique)
- Création du langage de programmation MUSICOM(1) avec Robert BAKER
Période d'activité
- De 1947 à 1952, chimiste de recherche pour DuPont
- En 1957, compose le 4e quatuor à cordes « Illiac Suite » avec la collaboration du mathématicien Leonard Isaacson, sur l’ordinateur Illiac de l’université de l’Illinois.
- Entre 1958 et 1968, responsable du Studio de musique expérimentale de l'université de l'Illinois
(1) MUsic SImulator-Interpreter for COMpositional Procedures
Jean David Ichbiah
25-03-1940, Paris (France) / 26-01-2007, Boston (États-Unis)
Nationalité française
Formation
- Ecole Polytechnique, Ingénieur Ponts et Chaussées
- Diplômé de l’Institut de Technologie du Massachusetts
Contribution
- Soumission d’un projet sous le nom de code « langage vert » en réponse à l’appel d’offres mondial lancé par le DOD1 pour le développement d’un nouveau langage de programmation. Vainqueur après plusieurs phases de sélection et séries de tests, ce langage est nommé « ADA », en mémoire à Ada Augusta Comtesse Lovelace, collaboratrice de Charles Babbage, considérée comme la 1re programmeuse
- Développement d’une version de Simula pour Siris
- Conception de LIS2, langage inspiré de Pascal et Simula, développé à titre expérimental sur Siris 8. LIS a contribué à la définition d’ADA
- Publications d'articles relatifs aux langages informatiques.
Période d'activité
- En 1977, rejoint CII-Honeywell Bull comme responsable du département Logiciel du Centre de Recherche
- En 1980, quitte Bull et fonde Alsys (Ada Language Systems) qu’il revend en 1991 à Thomson-CSF
- En 1991, fonde Textware Solutions aux Etats-Unis pour commercialiser des solutions de saisie de texte rapide
(1) Department of Defense (américain)
(2) Langage d'Implémentation de Systèmes
Christian Joly
Né le 20-10-1929 à Villemomble (Seine-Saint-Denis)
Nationalité française
Formation
- Ecole DIDEROT Paris
Contribution
- Développement de la technologie « Micropackaging »
- Réalisation du 1er prototype de carte à puce
- Permet à Bull d’entrer dans le cercle très fermé du monde du Silicium
- Prépare la future génération de supercalculateurs de Bull/Atos
Période d'activité
- Le 12-11-1952, entre à la Compagnie des Machines Bull comme stagiaire P1
- Participe à la mise au point du calculateur GAMMA 3
- Chargé de la construction de l’unité centrale du GAMMA 60
- Lance le Micropackaging utilisant les circuits intégrés sans leur boîtier.
- En 1974, réalise, avec son équipe de Saint-Ouen, le premier prototype de carte à puce en liaison avec la Sté Innovatron
- Inaugure la relation de Bull avec les fondeurs de semi-conducteurs
- Impose après une longue bataille interne, le choix de la technologie CMOS pour la conception de la ligne DPS7000, qui se concrétise par la réalisation de l’unité centrale DPS 7000 sur un seul chip de plus de 5 Millions de transistors (Record mondial)
- En juin 1999, quitte Bull SA comme Executive VP Engineering
Kurt Andreas Knutsen
Nationalité américaine
Contribution
Didier Lamouche
Né le 01-04-1959 à Meknès (Maroc)
Nationalité française
Formation
Doctorat en technologie des semi-conducteurs
Contribution
- Repositionnement dans les activités de services informatiques à forte valeur ajoutée
- Retour à la croissance
- Constitution d’un actionnariat de long terme
- Acquisition d’Amesys (début 2010)
Période d'activité
- Le 01-02-2005, est nommé PDG du Groupe Bull
- Le 23-04-2010, annonce sa démission lors d’un conseil d’administration en vue de préparer l’Assemblée Générale des actionnaires du 16 juin 2010
- Le 28-04-2010, annonce surprise de sa démission
- Le 10-05-2010, quitte le Groupe Bull avec une indemnité de 2.1 M€, représentant une fois et demi le résultat net 2009
Francis Lorentz
Né le 22-05-1942 à Mulhouse (Haut-Rhin)
Nationalité française
Formation
- HEC Paris
- ENA
Période d'activité
- En septembre 1982, rejoint le groupe Bull comme Directeur Général, chargé de coordonner les aspects administratifs, financiers et sociaux du groupe
- Le 16-06-1989, est nommé PDG du groupe Bull
- En juillet 1992, quitte le Groupe et est remplacé par Bernard PACHE
- 11-09-1997 : est chargé d ’une mission sur le commerce électronique. Un rapport est publié le 10-02-1999
- 27-05-2000 : est nommé à la présidence de l’IDATE
Ada Lovelace (Augusta Ada King, Comtesse de Lovelace)
Né 10-12-1815 (Angleterre)
Décédé 27-11-1852 (Angleterre)
Nationalité anglaise
Formation
Contribution
- Collaboration avec Charles BABBAGE, pionnier de l’informatique
- Traduction en anglais d’un article paru octobre 1842 de Luigi MENABREA, mathématicien italien, suite à un séminaire à l’université de Turin où Charles BABBAGE a présenté sa machine analytique
- Rédaction de notes, plus détaillées que cet article, dont l’une d’entre elles décrit une méthode de calcul d’une séquence de nombres de Bernoulli à l’aide de la machine analytique de Charles BABBAGE (Septembre 1843)
Période d'activité
Robert Metacalfe
Né le 07-04-1946 à Brooklyn (New-York - Etats-Unis)
Nationalité Américaine
Formation
- Doctorat en mathématiques (Université de Budapest- 1925)
- Diplôme en génie chimique (Ecole polytechnique de Zurich – 1925)
Contribution
- Inventeur d’Ethernet (1975)
- Fondateur de la société 3Com (1979)
Période d'activité
- En 1979, quitte Xerox et fonde 3Com
Bernard Pache
13-10-1934, Sallanches (France) / le 28-08-2013, La Seyne-sur-Mer (France)
Nationalité française
Formation
- École polytechnique (promotion 1954)
- École des mines de Paris
Contribution
Période d'activité
Guy de Panafieu
Né le 05-04-1943 à Paris (France)
Nationalité française
Formation
Période d'activité
Gervais Pellissier
Nationalité française
Formation
Période d'activité
Philippe Picard
Au milieu des années 80, Philippe PICARD, ancien responsable du réseau Transpac, prend la responsabilité de la direction Réseaux & Communication au sein de CII puis de Bull,
Louis Pouzin
Né le 20-04-1931 à Chantenay-Saint-Imbert (France)
Nationalité française
Formation
Contribution
- Mise en œuvre du concept du "Datagramme" (réseau Cyclades)
- Participation à la normalisation des réseaux (IFIP, ISO et CCITT)
- Promotion du multilinguisme dans le réseau Internet
Période d'activité
- En 1957, rejoint la Compagnie des Machines Bull pour diriger le service où sont mis au point les programmes des clients Bull
- De janvier 1963 à juin 1965, séjourne au MIT1, y développe des utilitaires pour CTSS2 et élabore les spécifications de l’interpréteur de commandes Shell de Multics
- En 1967, quitte Bull et rejoint la SACS (future SEMA, future Atos) et pour développer le système de Météo-France,
- En 1971, est recruté par la Délégation informatique pour monter une équipe en vue d’expérimenter un prototype de réseau sur le site de l’IRIA à Rocquencourt qui l’embauche en 1972. Il y dirige le projet Cyclades jusqu’en 1975 puis, différents projets pilotes.
- En 1980, rejoint le CNET,
- En 2005, crée le consortium NLIC3
(1) Massachusetts Institute of Technology
(2) Compatible Time Sharing System
(3) Native language internet consortium
François-Henri Raymond
22-09-1914, Paris (France) / 25-11-2000, Toulouse (France)
Nationalité française
Formation
Contribution
- Création de la SEA1, constructeur des premiers calculateurs analogiques et électroniques en France
- Création de CERCI, une SSII d’engineering industrielle
- Participation à l’élaboration du Plan Calcul voulu par le Général De Gaulle
- Promotion et enseignement de l’Automatique des informations (future Informatique)
Période d'activité
- De 1948 à 1966, dirige la SEA
- En décembre 1966, quitte la CII, issue de la fusion de SEA et CAE2
(1) Société d’Electronique et d’Automatisme
(2) Compagnie européenne d’Automaisme Electronique
Alice Recocque
29-08-1929, Cherchell (Algérie) / 28-01-2021, Ballainvilliers (France)
Nationalité française
Formation
Période d'activité
En 1954, jeune diplômée de l’ESPCI, tout comme Marie CURIE, elle rejoint la SEA (Société d’Electronique et d’Automatisme), constructeur des premiers ordinateurs français où elle participe au développement de la CAB 500 en 1959.
En 1970, elle prend la responsabilité du développement du Mitra 15, au sein de la CII, le plus grand succès commercial du plan Calcul.
En 1978, elle participe à la réunion fondatrice de la CNIL. En 1985, elle est nommée à la direction de la mission IA au sein de Bull, le CEDIAG.
Philippe Renard
1970 Inventeur du mot "logiciel."
Jacques Stern
Né le 21 mars 1932 à Paris 10e
Décédé le 26-02-2021 à Paris 16e
Formation
- Polytechnique (promo 1952)
- SupAéro (promo 1957) – Ingénieur militaire de l’Air
- Diplômé d’un master de Science à Harvard
Contribution
- Création de la SSII SESA en 1964
Période d'activité
- De 1964 à 1982, Pdg de la SESA(1)
- En 1982, est nommé Président Directeur de CII-Honeywell Bull devenant Bull en 1985
- De 1987 à 1989, Président de Bull HN
- En 1989, quitte Bull et crée la start-up Advanced Computer Research International (Acri) dont l’objectif était de construire des supercalculateurs franco-européen. Des accords sont passé avec Cray Research et Digital Equipement (DEC)
(1) Société d’Etudes des Systèmes d’Automation
Michel Ugon
Né le 18-12-1940 à Paris 14e
Décédé le 28-12-2021 à La Seyne-sur-Mer
Nationalité française
Formation
- Ingénieur ESEO Angers, major de la promo 1964
- Licence d’enseignement de la Physique (Faculté de Rennes)
Contribution
- Invention en 1978 de la carte à puce munie d’un micro-processeur (brevet SPOM).
Période d'activité
- Rejoint en 1971 la Division des Périphériques magnétiques à la CII.
- Fin 1976, est affecté à la mission "sécurisation les systèmes d'information« (ex-cybersécurité), après la fusion de CII et d’Honeywell Bull.
- Dirige la R&D de Bull-CP8 avant d’être nommé en 1979 Directeur Général adjoint.
Philippe Vannier
Né le 12-03-1960 à Paris (France)
Nationalité française
Formation
Période d'activité
Georges Vieillard
31-07-1894, La Mulatière (France) / 22-06-1974, Saint-Nizier-du-Moucherotte (France)
Nationalité française
Formation
Contribution
Période d'activité
An Wang
07-02-1920, Shanghai (Chine) / 24-03-1990, Boston (États-Unis)
Nationalités choinoise et américaine
Formation
- Université Jiao Tong de Shanghai, diplôme en génie électrique (1940)
- Université de Harvard
Contribution
Jean-Dominique Warnier
08-05-1920, Paris (France) / 05-10-1990, Sannois (France)
Nationalité française
Formation
Contribution
L.C.P. - "Logique de Conception de Programmes", bases de la programmation structurée
L.C.S. - "Logique de Conception de Systèmes" , prémices des bases de données relationnelles
L.D.R. - "Langage de Description des Résultats"
L.C.E. - "Logique de Conduite de l’Exploitation"
- Publication de plusieurs ouvrages, traduits dans une dizaine de langues.
Période d'activité
- De la fin des années 60 à la fin des années 70, développe au sein de Bull une démarche novatrice pour l’étude des systèmes d’information, basée sur des concepts de logiques et de mathématiques
- Au milieu des années 80, rédige un rapport sur le rôle des systèmes
Maurice Vincent Wilkes
26-06-1913, Dudley (Angleterre) / 29-11-2010, Cambridge (Angleterre)
Nationalité britannique
Formation
Contribution
Konrad Ernest Otto Zuse
Né le 22-06-1910 à Berlin (Allemagne)
Décédé le 18-12-1995 à Hünfeld (Allemagne)
Nationalité allemande
Formation
- Ingénieur Génie Civil de l’Université technique de Berlin (1935)
Contribution
- Développement du Z1, 1er calculateur mécanique à commande électrique utilisant la logique booléene (1936 à 1937)
- Développement du Z3, 1er calculateur électromécanique programmable binaire à virgule flottante (1937 à 1941)
- Z4
Période d'activité
- À partir de 1949 : création de «Zuse KG» à Neukirchen (Allemagne)
- 1964 : Siemens AG rachète Zuse KG suite à des difficultés financières
Carte perforée 80 colonnes
IBM invente la carte perforée 80 colonnes, de dimensions de 187,32 x 82,55 mm correspondant à celles de l’ancien billet de 1 $US et d’épaisseur de 0,17 mm (un paquet de 60 cartes mesure environ 10 mm).
Bande magnétique
Fritz Pfleumer (1881-1945) invente la bande magnétique en utilisant une bande de papier très fine, enduite de poudre d'oxyde fer collée au moyen d'une laque.
Transistor
Décembre 1947 John Bardeen (1908-1991), Walter Brattain (1902-1987) et William Schockley (1910-1989), 3 ingénieurs des laboratoires Bell, mettent au point le 1er amplificateur à semi-conducteurs, renommé “transistor” et reçoivent le prix de Nobel de physique en 1956. Constitué d’une minuscule pastille de germanium sur laquelle étaient posées deux électrodes métalliques en forme de pointes trés rapprochées, le “transistor à pointe” est présenté au monde scientifique en juin 1948.
Mémoire électrostatique
L’université de Manchester invente la mémoire électrostatique.
Transistor à jonction
William Bradford Shockley (1910-1989) invente le “transistor à jonction”, point de départ de l’électronique moderne.
Bande magnétique
Arrivée de la bande magnétique utilisée comme mémoire de masse
Circuit intégré (concept)
Geoffrey DUMMER (1909-2002), ingénieur britannique présente le concept de "circuit intégré" lors d'une conférence technique en mai 1952 à Washington (Etats-Unis).
CMC7
La Compagnie des Machines Bull invente le système de codage numérique CMC7 (*), réalisé avec une encre magnétique, lisible par une machine ainsi que par l’homme. Cette technique est principalement utilisée pour le traitement des chèques bancaires : le taux de fiabilité a augmenté et le nombre de fraudes a fortement diminué.
(*) Caractères Magnétiques Codés à 7 bâtonnets
Circuit intégré (CI hybride)
Invention du “circuit intégré (CI hybride)” par Jack KILBY (1923-2005), ingénieur à Texas Instruments.
Circuit intégré en silicium (CI monolytique)
Invention du "Circuit intégré en silicium (CI monolytique)" par Robert NOYCE (1927-1990), futur co-fondateur de la Société Intel.
CMOS
Employés Fairchild Semiconductor, Frank WANLASS (1933-2010) et Chih-Tang SAH (1932-xxxx) inventent les circuits logiques CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor).
Smiley
Création du symbole “smiley” par le graphiste américain Harvey BALL (1921-2001) pour les besoins d’une campagne interne de la compagnie d’assurance américaine “State Mutual Life Assurance of Worcester” pour améliorer le moral de ses employés. N’ayant pas déposé sa création, celle-ci tombe dans le domaine public. En 1971, le journaliste français Franklin LOUFRANI dépose le visuel à l’INPI (Institut de la Propriété Industrielle) tandis que “France-soir” associe ce pictogramme rond et jaune à sa rubrique “Prenez le temps de sourire” en Une de son journal pour une campagne anti-morosité.
Multics
Naissance de Multics(1), système d’exploitation en temps partagé, conçu conjointement par le MIT, les Laboratoires Bell (se retire en 1969) et General Electric. Multics est développé dans un environnement GE 645 simulé sur un ordinateur GE 635 avant d’être implémenté sur le GE 645 en 1967. À partir de 1970, Multics est commercialisé par Honeywell lorsque General Electric lui vend son activité informatique. Le développement de Multics prend fin en 1985 tandis que le dernier système Multics connu est mis à l’arrêt le 30 octobre 2000 au Ministère de la Défense nationale du Canada, à Halifax. En 2006, le code de Multics est rendu public.
(1) Multiplexed Information and Computing Service
1er floppy disque
IDS
General Electric développe IDS (Integrated Data Systems), 1er SGBD (Systèmes de Gestion de Base de Données) intégré, conçu par Charles BACHMAN (1924-2017).
1re version d'Unix
Ken THOMPSON (1943-20xx) et Dennis RITCHIE (1941-2011) développent la 1re version d’Unix, au Centre de Recherches de Bell Labs.
Intel 4004
15-11-1971 Commercialisation du 1er microprocesseur du monde «Intel 4004 » (4 bits, 2300 transistors), inventé par Marcian HOFF (1937/20xx) alias Teff HOFF in collaboration with Stanley MAZOR (1941/20xx), Masatoshi SHIMA (1943/20xx) et Federica FAGGIN (1941/20xx).
Intel 8008
01-04-1972 Commercialisation du microprocesseur : Intel 8008 (8 bits, 6000 transistors).
Cyclades
Présentation de Cyclades à l’IRIA en présence de 2 ministres. Projet français dont le but était de créer un réseau d’ordinateurs, basé sur une architectue maillée, inspiré du réseau américain Arpanet. Ce réseau d’ordinateurs s’appuie sur des frontaux dérivés du Mitra 15, utilisé comme concentrateur de terminaux ou comme noeud de communtation. En 1975, Cyclades est entré dans une période de diffusion et d’applications de produits logiciels, progressivement développés par CII-Honeywell-Bull et la SESA. Référence reconnue par la Communauté scientifique internationale, l’utilisation du réseau Cyclades cesse en 1979.
ARPANET
Octobre 1972 1re démonstration d’ARPANET, 1er réseau de transmission de données par paquets conçu par l’ARPA (Advanced Research Projects Agency) du département de la Défense américaine.
SNA
IBM invente SNA(1), une architecture de réseau propriétaire (matériels-logiciels) permettant à des ordinateurs interconnectés de dialoguer entre eux indépendamment de leur emplacement géographique.
(1) Systems Network Architecture
Support portatif
26-08-1977 Invention du support portatif muni d’un microprocesseur et d’une mémoire morte programmable
Microprocesseur autoprogrammable
25-04-1978 Invention du microprocesseur autoprogrammable « SPOM » (Self Programming One-chip Microprocessor) par Michel UGON (1940-2021) de CII Honeywell-Bull.
DSA
CII-HB et Honeywell annoncent l’architecture de Réseau DSA (Distributed System Architecture) développée en commun sur la base du New Network Architecture de la CII. Cette architecture obtient une reconnaissance mondiale, en devenant le Modèle OSI en 1984.
Transpac
Octobre 1978 Mise en service de Transpac, réseau téléinformatique (ou réseau public français de transmission de données à commutation de paquets, basé sur X25). Transpac a été définitivement fermé le 30 juin 2012.
CP8
La 1re carte à puce CP8 est opérationnelle, basée sur deux puces EPROM et un microprocesseur 8 bits Motorola. En octobre, le 1er micro-ordinateur équipé d’une puce autoprogrammable « SPOM ». Elle sera utilisée par le DGT(1) pour la 1re expérimentation de télépaiement dans le monde à Vélizy (France). Puis, par les banques françaises entre 1982 et 1984 avant d’être généralisée sur l’ensemble du territoire français en 1986.
(1) Direction Générale des Télécommunications, renommée France-Telecom puis Orange.
Ada
Le DOD1, le Départment de la Défense américaine, choisit le langage de programmation Ada conçu et développé par l’équipe dirigée par Jean ICHBIAH (1940-2007) de CII Honeywell-Bull, pour remplacer les différents langages utilisés par un langage unique. Ada est une norme internationnale.
(1) US Department Of Defense (Départment américain de la Défense)
DPS 4
Introduction du DPS 4, petit système, successeur du Level 62, conçu et fabriqué par HIS Italie.
DPS 7
24-10-1980 Annonce internationale des systèmes DPS 7
Disque fixe 5¼"
Janvier 1981 Bull annonce la commercialisation du disque fixe 5¼ “ Winchester Cynthia D505 d’une capacité de 5 M octets
Microprocesseur RISC
1er prototype de microprocesseur RISC réalisé par IBM.
GCOS 7
Le système d’exploitation GCOS1 64 est renommé GCOS 7 pour les systèmes DPS 7.
(1) General Comprehensive Operating System
Le R2000 32 bits
Commercialisation du 1er microprocesseur RISC (Reduction Instruction Set Computer) par MIPS Computer Systems : le R2000 32 bits
ADSL
Joseph LECHLEIDER (1933-2015), ingénieur à Bell Telephone, invente l’ADSL(1), technique permettant d’augmenter la vitesse de connexion des modems DSL de façon « asymétrique », en favorisant la vitesse des données téléchargées plus volumineuses que celles envoyées. Mise en œuvre sur une ligne téléphonique classique, la technologie ADSL permet l’accès à Internet Haut Débit.
(1) Asymmetric Digital Subscriber Line
World Wide Web
13-03-1989 Tim-Bernes-Lee invente le concept du “World Wide Web”, la toile d’araignée mondiale.
RS/6000
Février 1990 1er ordinateurs (serveurs, stations de travail et supercalculateurs) basés sur une architecture RISC, équipés d’un processeur POWER opérationnel sous AIX, fabriqués par IBM.
Linux
Création du noyau de Linux par Linus Benedict Torvalds (1969/20xx)
DCM
Mars 1991 Arrivée de Distributed Computing Model (DCM), un modèle d’architecture ouvert qui assure l’interopérabilité des applications entre systèmes hétérogènes, en intégrant, par exemple, des systèmes propriétaires « GCOS 7 » et des systèmes ouverts sous « Unix » d’origines diverses.
Championnat du Monde de Formule 1
Novembre 1993 Avec 7 victoires, le français Alain Prost obtient son 4e titre de Champion du monde des pilotes sur une Williams-Renault qui et sacré Champion du Monde des constructeurs.
Partenaire technologique de Renault-Sport, Bull a contribué à cette victoire en fournissant un système intelligent d’aide à l’analyse des données-moteur, obtenues par des capteurs sur la voiture et transmises par télémétrie dans les stands, afin de détecter les problèmes-moteur avant que la panne ne survienne.
DPS-7000
Introduction du 1er ordinateur GCOS 7 mono-puce nommé DPS-7000 (Auriga 2 ou Artémis). La puce CPU contient 5 millions de transistors. Ce système peut inclure jusqu'à 6 cartes CPU regroupant 4x CPU, soit 24 CPU, en mesure d'être partitionnées en plusieurs systèmes d'exploitation et/ou dédiées à des fonctions spécifiques.
Estrella
Arrivée de la gamme de serveurs Estrella, pouvant intégrer jusqu’à 8 processeurs PowerPC, fonctionnant avec le système d’exploitation AIX, et distribués par la filiale Zenith Data System.
Porte-monnaie électronique
Une expérience de paiement avec une carte électronique préchargée Visa Cash de Visa International a été menée dans l’enceinte des J.O. d’Atlanta pour régler des achats comme les journaux, les boissons, les transports ou le téléphone. Pour évaluer le contenu de ce porte-monnaie, Visa a diffusé un mini-lecteur sous forme de porte-clé réalisé par Bull CP8-Transac.
Lancement de l'ADSL en France
12-01-1999 Wanadoo, filiale de France-Telecom, lance la 1re offre commerciale de raccordement à Internet par ADSL en France, à la vitesse "révolutionnaire" de 512 Kb/s au prix de 265 francs par mois (~40 euros).
Diane – GCOS7 sur Intel Xeon
Le projet Diane : Réécriture du firmware GCOS7 pour s’exécuter sur processeur Intel 32 et 64 bits en environnement Windows.
Hélios – GCOS8 sur Intel Itanium 2
Le projet Hélios : portage de GCOS8 sur processeur Intel Itanium2 (64 bits) avec les serveurs NovaScale 9000, offre la possibilité d’exploiter simultanément sur un serveur Windows Server 2003 64-bit, Linux 64-bit et GCOS8, une totale compatibilité des applications, sans modification ni recompilation et la disponibilité de passerelles middleware.
Novascale 7000 & 9000
Nouvelle gamme de gros systèmes ouverts et standards supportant Windows, Linux ainsi que les systèmes GCOS. Architecture 64-bits, multiprocesseur symétrique (SMP), jusqu’à 32 processeurs Itanium 512 GB, Fame Scalability (conçu par Bull) CMOS à 0.18 µ - 60 millions de transistors.
Trustway RCI
La clé USB Trustway RCI1 est la première clé cryptographique utilisant les mécanismes de CIK2. Elle peut être utilisée pour protéger la partition d’un disque dur, signer électroniquement, authentifier des utilisateurs...
(1)Ressource Cryptographique Individuelle
(2) Crypto Ignition Key
Trustway Globull
Trustway Globull est une solution de mobilité sécurisée, permettant de retrouver son environnement de travail via une connexion USB sur n’importe quel poste de travail. Elle associe un disque dur externe chiffré ultra-sécurisé et un processeur basé sur la technologie de chiffrement CIK1. En 2011, Globull est certifiée « Confidentiel Défense » par l’ANSSI.
(1) Crypto Ignition Key
One Bull
Lancement du plan stratégique « One Bull » pour la période 2014-2017 avec pour objectifs de recentrer les activités autour des enjeux du Cloud et du Big Data et devenir l’opérateur de confiance de la donnée en entreprise en assurant l’intégration et la gestion de systèmes hautes performances et de solutions sécurisées de bout en bout.
Exascale
Lancement du programme exascale avec l’ambition de concevoir et de développer en Europe la prochaine génération de supercalculateurs capables d’atteindre une performance supérieure à l’exaflops (1 milliard de milliards d’opérations par seconde).
HSM TrustWay Proteccio
La plateforme cryptographique HSM1 TrustWay Proteccio offre une protection physique contre les tentatives d’altérations physiques. Le HSM fournit des fonctions cryptographiques de types chiffrement, signatures numériques et gestion des clés (y compris la génération et le stockage sécurisés).
(1) Hardware Security Module
Atos Quantum
Lancement du programme « Atos Quantum » visant à développer des solutions d’informatique quantique offrant une puissance de calcul sans précédent, tout en améliorant ses produits de cybersécurité face à ces nouvelles technologies.
Record mondial de performance pour bullion
Réalisé sur une configuration 16 sockets, le benchmark SPEC1 montre que les serveurs d'entreprise haut de gamme x86 bullion atteignent des niveaux de performance exceptionnels qui en font les plus puissants au monde en termes de vitesse et de mémoire.
(1) Standard Performance Evaluation Cooperative
Atos QLM
Lancé en novembre 2016, l’Atos Quantum Learning est le 1er système quantique du marché, capable de simuler jusqu’à 41 Qubits (bits quantiques).
Tabulatrice Fredrik Rosing BULL
Fredrik Rosing Bull, construit sa première machine, la « tabulatrice Fredrik Rosing Bull » à partir des brevets qu’il a déposé en 1919. Cette machine utilise des cartes perforées de 45 colonnes à trous ronds.
Tabulatrice T30
Avril 1932 Naissance de la tabulatrice Bull T30, première machine sortie des ateliers de la Compagnie des Machines Bull (CMB). Grâce à un système de roues permettant d’imprimer des caractères numériques et alphanumériques novateur elle compte une vitesse supérieure à celles de la concurrence. Son brevet permet de conserver cet avantage. La tabulatrice Bull T30 est la 1re machine de traitement de l'information à avoir été classée "Monument Historique" le 6 août 1998. Elle fait désormais partie du patrimoine culturel français.
Tabulatrice - Imprimante T50
Novembre 1933 Introduction de la tabulatrice T50, version étendue de la T30. Elle comprend 50 chiffres compteurs et 90 roues d'impression contiguës présentant chacune toutes les lettres et chiffres plus un signe. Les totalisateurs et les dispositifs d'impression sont indépendants. Elle possède 50 décimales d'impression divisibles, un contrôle automatique à trois étages et un dispositif de sélection et de ventilation. Elle tourne à la vitesse minimale de 140 cartes/mn.
Rapport René CARMILLE
11-06-1935 Dans son rapport sur la « Fabrication de machines à statistiques », René Carmille recommande les commandes publiques à la Compagnie des Machines Bull
Tabulatrice à soustraction ST 120
Introduction de la Tabulatrice à soustraction ST 120 pour le marché de la comptabilité.
Imprimante AN7
La tabulatrice à impression alphanumérique AN7 à 120 lignes/mn (puis 150 lignes/mn après changement de la texture du ruban) voit le jour. Elle utilise des roues d'impression comportant 36 caractères (10 chiffres et 26 lettres). Le 1er exemplaire fut exposé au salon pour les machines de bureau, puis livré au Port Autonome de Bordeaux. Elle sera fabriquée jusqu’en 1968.
Ordinateur
UNIVAC crée le 1er ordinateur
1re Génération d’ordinateurs
Utilisation des tubes à vide
L'ENIAC
Inauguration de l’ENIAC(1) à l’université de Pensylvanie, calculateur géant constitué de 18 000 tubes, pesant 30 tonnes et occupant 900 m2
(1) Electronic Numerical Integrator and Computer
Calculateur
L’université de Cambridge conçoit le 1er calculateur européen, réalisé par la société Ferranti.
Le MARK 1
Le MARK 1 exécute son 1er programme. Développé à la Manchester University sous la direction de Max NEWMANN, avec la participation d’Allan TURING, il est généralement considéré comme le 1er ordinateur au monde à avoir fonctionné
Tabulatrice BS 120
La tabulatrice BS 120 est une calculatrice électromécanique effectuant les 4 opérations. Elle exploite les fichiers de données et restitue les résultats sur imprimante et/ou sur perforateur de cartes. Elle possédait 10 registres "totalisateurs" rotatifs à 12 roues. L'imprimante alphanumérique à 92 ou 102 roues de 36 caractères imprimait à 150 lignes par minute. La lecture de cartes perforées se faisait à 150 cartes par minutes, la perforation à 75 cartes par minute.
Lire la suiteLa tabulatrice Bull BS 120 se compose d'un lecteur de cartes (traitant 150 cartes par minutes), d'une imprimante (cadence de 150 lignes par minute sur une largeur de 92 colonnes), d'une perforatrice de cartes (débitant soixante-quinze cartes par minute). Elle dispose d'un calculateur mécanique qui lui permet d'exécuter les quatre opérations arithmétiques, des opérations logiques et de mémoriser des informations. Elle offre un système de programmation amovible : le "tableau de connexion", qui était spécialement câblé pour chaque traitement. Sa technologie est entièrement électromécanique. Les tabulatrices sont les machines principales des ateliers mécanographiques à cartes perforées. La tabulatrice BS 120 a une architecture très poussée qui lui permet au cours d'un seul cycle (0,4 seconde) de lire 164 caractères, d'additionner 120 caractères et d'imprimer 92 caractères. Le tableau de connexion permet de relier par des fiches et cavaliers les plots reprèsentant toutes les commandes des organes de la tabulatrice et toutes leurs entrées et sorties. C'est la préfiguration d'un programme informatique.
Production de semi-conducteurs
Démarrage de la production des semi-conducteurs par Western Electric, General Electric et Raytheon., grâce à l’invention du “transistor à jonction”
Gamma 2
Introduction du Gamma 2 connecté au tabulateur E-120. Conçu par les ingénieurs Henri Feissel et Bruno Leclerc, à leur retour des États-Unis, et leur équipe dont Pierre Chenus s’adonnent à la pratique de la logique de Boole. Le Gamma 2 marquera alors le passage de l’électromécanique à l’électronique. Ce prototype est présenté sous le nom de Gamma 3 lors du SICOB 1951.
Gamma 3
Conçu en 13 mois sur les bases de l’experience acquise grâce au Gamma 2, le Gamma 3 est l’un des ordinateurs les plus élaborés avant l’arrivée du transitor. Le système de refroidissement pour ses 400 lampes cathodiques, est organisé en tiroir. N’étant pas prêt pour le SICOB 1952, le Gamma 3 est présenté lors des Journées Commerciales de la Compagnie, à la fin de l’année 1952. Le calculateur Gamma 3 vient compléter les équipements de cartes perforées.
IBM 70
IBM crée le 1er ordinateur à usage général : l’IBM 70
TRADIC
Bell Labs construit le 1er ordinateur entièrement transistorizé : le “TRADIC”.
CUBA(1)
Conception d’un calculateur par la Sté française SEA(2), autour d’une architecture comprenant : un processeur utilisant des tubes et des diodes au germanium (Philipps), incluant un additionneur et un multiplieur 50 bits une mémoire à tambour magnétique de 256 pistes de 128 mots de 25 bits (Ferranti), un lecteur photoélectrique (Ferranti - 300 caractères par seconde) utilisant une bande perforée pour l’entrée des données. CUBA sera en service au Laboratoire Central de l’Armement de 1958 à 1963.
(1) Calculatrice Universelle Binaire pour l’Armement
(2) Société d’Electronique et d’Automatisme.
CAB(1) 1011
Ordinateur conçu par la SEA pour des traitements de cryptographies pour les services secrets français (SDECE), utilisé jusqu’en 1965.
(1) Calculatrice Arithmétique Binaire
Apparition du mot « Ordinateur »
Dans un courrier faisant suite à une demande d’IBM souhaitant un nom évocateur pour le calculateur IBM 650, le philosophe Jacques Perret, professeur à la faculté des Lettres de Paris, propose le mot « ordinateur ».
Gamma ET
L’ordinateur Gamma ET(1) est une extension du Gamma 3 (sorti en 1952) à laquelle il a été ajouté un tambour magnétique sur lequel peuvent être enregistrés programmes et données.
(1) Extension Tambour
2e Génération d’Ordinateurs
(utilisation du transitor)
Gamma 60
Le Gamma 60 est le 1er ordinateur multiprocesseurs. Entre 2000 et 3000 transistors remplacent les tubes électroniques. Des tambours magnétiques sont utilisés comme mémoire de travail et des dérouleurs de bandes magnétiques comme mémoire de masse. Avec sa fréquence d’horloge de 0,1 MHz, une addition se réalise en 200 μs et une multiplication en 350 μs. Le Gamma 60 sera abandonné après la fusion avec General Electric en 1964.
IBM 1401
1er ordinateur entièrement transistorisé construit par IBM
CAB 500
La CAB 500 est un petit calculateur scientifique utilisant une technologie à base de tores magnétiques, développée par SEA(1), que la Compagnie des Machines Bull la commercialise à partir de 1963. Environ 120 exemplaires sont vendus dont quelques-uns en URSS et en Chine. La licence sera achetée par une compagnie japonaise.
(1) Sté d’Electronique appliquée à l’Automatisme.
IBM 7030
L'IBM 7030, nommé aussi Stretch, est l'ordinateur le plus rapide au monde de 1961 à 1964, avec des performances de 1,2 MIPS. Il est composé de 4 025 cartes doubles et 18 747 cartes simples, contenant 169 100 transistors. Sa consommation électrique est de 21kW.
Gamma 10
Le « Gamma 10 » est un calculateur électronique à cartes perforées, conçu par la Cie de Machines Bull (CMB). Ses circuits sont composés de plus de 5 000 transistors au germanium et sa mémoire est à tores de ferrite. Equipé d’un lecteur/perforateur de cartes dont le débit est de 300 cartes/mn, le « Gamma 10 » remplace plusieurs tabulatrices. Ce qui contribue en partie à son succès. Le « Gamma 10 » est la dernière machine fabriquée dans l’usine de Gambetta à Paris. C’est dans la nouvelle usine d’Angers que seront fabriquées les autres machines de type « Gamm ».
3e Génération d’Ordinateurs
(utilisation du circuit intégré)
CDC 6600
Control Data Corporation construit le 1er supercalculateur : le “CDC 6600”.
1 millier de calculateurs installés en France
1000e Gamma 10
Commande du 1000e Gamma 10 à l’usine d’Angers qui en fabrique alors 55 par mois.
Gamma 55
Présentation du Gamma 55 à l’occasion du 17e SICOB. Modèle destiné aux petites et moyennes entreprises comprenant une mémoire à tores de ferrite pour stocker les programmes et les données et pour exécuter des travaux quotidiens.
Iris 50
Septembre 1968 L’IRIS 50, 1er ordinateur issu du Plan Calcul (machine P-1), est la vedette du 19e SICOB.
La modularité est la caractéristique principale de l’Iris 50 sont mémorisation, traitement et communication. La mémoire est constituée de tores au lithium, assurant fiabilité, compacité et de bonnes performances. L’unité de traitement est constituée de circuits intégrés au silicium, les unités d’échanges utilisent des circuits multi-couche. La conception du logiciel est, elle aussi, modulaire. Le délai de livraison estimé à 12 mois. Produit par l’usine de Toulouse, les premières livraison ont lieu à partir de 1970
Iris 80
Lancement de l’IRIS 80, ordinateur le plus puissant conçu et réalisé par la CII, dans le cadre du Plan Calcul (machine P-3). Doté d’un système multi-processeur symétrique, fonctionnant sous Siris 8(*), il est adapté aussi bien au calcul scientifique qu’aux applications de gestion et aux applications temps réel. Le délai de livraison est estimé à 18 mois.
(*) Système d’exploitation pour l’IRIS 80, réécrit à partir de Siris 7 par Jean David Ichbiah (1940 Paris / 2007 Boston), ingénieur à la CII / CII-Honeywell Bull (1967-1980) et concepteur avec son équipe du langage Ada (nom donné en l’honneur d’Ada Lovelace, connue comme étant la 1re informaticienne de l’histoire).
GE-58
Annonce du GE-58, système haut de gamme, 5 KO de mémoire extensible à 10 KO, 18 fois plus rapide que le GE-55.
12-01-1971 Introduction du GE-58
12-09-1971 Première livraison d’un modèle GE-58, dérivé du GE-55.
Mai 1972 Fabrication du 1000e GE-58 à Angers
4e Génération d'ordinateurs
(utiisation des microprocesseurs)
Mitra 15
Août 1971 Naissance du premier mini-ordinateur conçu et réalisé par la CII, dans le cadre du Plan Calcul P1. Le Mitra1 15, ordinateur microprogrammable est destiné au pilotage de processus industriels. Il est aussi utilisé comme frontal de l’Iris 80. Le Mitra 15 rencontre un succès inattendu avec plus de 7000 exemplaires fabriqués par la CII, jusqu’à la fusion avec Honeywell-Bull en 1975. Il est ensuite fabriqué par la SEMS jusqu’en 1982.
(1) Mini-machine pour l’Informatique Temps Réel et Automatique.
IRIS 60
Annonce de l’IRIS 60, 4e et dernier ordinateur que la C.I.I s’était engagée à produire dans le cadre du Plan Calcul (machine P-3), avec 1res livraisons en octobre 1972. Basé sur des circuits intégrés et une mémoire à tore, sa vitesse de calcul est supérieure à 300 000 instructions par seconde et sa mémoire centrale peut atteindre 1 million d’octets.
Micral N
Le Micral N est le 1er ordinateur au niveau mondial à avoir été réalisé avec le processeur Intel 8008, 1er microprocesseur d’Intel à 8 bits (500 KHz) et 2KO de RAM, par la société française R2E1.
(1) Réalisation Études Électroniques
IRIS 55
Annonce de l'IRIS 55
Mini 6
Lancement du mini-ordinateur Level 6, renommé Mini 6 en 1975, fabriqué par Honeywell à Boston, puis sous licence par CII – Honeywell-Bull dans l’usine de Joué-les-Tours (1982-1991).
Le mini 6 est une machine 16 bits supportant 3 versions d’OS : le MOD 200 pour les petites configurations, le MOD 400 en standard et le MOD 600 pour des usages spéciaux. Il est renommé DPS-6 en 1982 puis DPS 6000 en 1988.
Série 60 – Niveaux 61, 62, 64 et 66
23-04-1974 Honeywell-Bull annonce la Série 60 qui couvre l’ensemble du marché de l’informatique de gestion. Elle comprend 4 Gammes appelées, par ordre de puissance, niveaux 61, 62, 64 et 66. L’originalité de la Série 60 n’est pas tant la technologie mais la « compatibilité » avec le parc existant, composé d’ordinateurs divers hérités de General Electric et de la Compagnie des Machines Bull. Bien que d’architecture différente, les ordinateurs de la Série 60 sont dotés d’un « décor » (ensemble de fonctionnalités matériel et logiciel) permettant de simuler l’ancienne machine sans avoir à réécrire les programmes et modifier les fichiers.
Mitra 125
Successeur du Mitra 15, le Mitra 125 dispose de capacités d’adressage étendues. Le Mitra 125 MS, sa version européenne, spécialement étudiée pour le Spacelab1.
(1) Laboratoire spatiale modulaire utilisé durant certaines missions de la navette spatiale américaine, aux fins de mission d’études de la microgravité.
L'IBM PC
12-08-1981 12-08-1981 – IBM présente son 1er ordinateur personnel à New-York : l’IBM PC(1), modèle 5150. Cet ordinateur, ancêtre de tous les compatibles PC, est architecturé autour d’un processeur Intel 8088 à 4.77 MHz, d’une mémoire vive de 16 Ko extensible à 256 Ko. Il est équipé soit de 1 ou 2 lecteurs 5¼" (160 Ko en simple-face, 320 Ko en double-face ou 512 Ko en double-face double-densité, d’un écran mono-chrome de 25 lignes de 80 caractères et d’un clavier.
(1) Personal Computer
"Millièmes" Mini 6
Le 1000e Mini 6 sort des usines de Joué-lès-Tour.
Minitel
04-06-1982 Lancement du Minitel(1) en France par les PTT (devenue La Poste et France-Telecom), permettant d’accéder à des services en ligne comme l’annuaire téléphonique ou bien des sites de ventes par correspondance, de messageries, de jeux, de rencontres…
(1) Médium interactif par numérisation d’information téléphonique
DPS 88 alias Orion
14-10-1982 Annonce du haut de gamme DPS 88, remplaçant du DPS 66. Utilisation de nouveaux circuits CML (Current Mode Logic) assemblés en micropack
IBM XT
IBM annonce l’IBM XT
Apple Macintosh
24-01-1984 Steve Jobs (1955-2011) présente l’Apple Macintosh, 1er ordinateur personnel de bureau, grand public tout-en-un, équipé du microprocesseur MC68000 et doté d’une interface utilisateur graphique, d’un écran intégré et d’une souris.
Accords Bull-SEMS / Ridge Computers
Il s’agit d’un accord portant sur la distribution de la machine Ridge 32, sur la coopération technique pour de nouveaux matériels et logiciels ainsi que sur une prise de participation de 11% du capital de Ridge Computers. Dédiée aux applications scientifiques, CAO et traitement graphique, ce machine vient étoffer l’offre Unix de Bull.
ISIS
Lancement du projet du supercalculateur vectoriel ISIS d’une puissance de 200 mégaFlops à des fins militaires. Ce projet sera annulé.
SPS
Introduction de la gamme SPS1, commercialisée par Bull-Sems et incluant les modèles :
- SPS5 (ex-Solar), SPS7 (ex-SM90), SPS9 (Ridge 32)
(1) Scientific Processing System
Bull Micral 30
Le Bull Micral 30 est le 1er micro-ordinateur compatible IBM PC/XT (MS-DOS 2.11) produit par Bull, en version 2 disquettes (360 Koctets) ou disque dur (10 ou 20 MOctets). La carte-mère, fabriquée à Angers, comprend 8 slots ISA dont l’un accueille la carte avec le processeur Intel 8088, la mémoire, les différents interfaces… Les machines sont assemblées et testées dans l’usine de Transac de Marcq-en-Bareuil puis en 1986, dans la nouvelle Bull à Villeneuve d’Ascq. La fabrication des PCs Bull Micral prend fin en 1988.
DPS-9000
Introduction DPS 9000-900 (Zeus)
RS/6000
Février 1990 1er ordinateurs (serveurs, stations de travail et supercalculateurs) basés sur une architecture RISC, équipés d’un processeur POWER opérationnel sous AIX, fabriqués par IBM.
DPX/20
Annonce d’une nouvelle famille de stations de travail et de serveurs Unix : DPX/20, basés sur l’architecture mono-processeur Risc d’IBM.
Mosaic
23-01-1993 Publication de Mosaic, 1er navigateur web permettant d’afficher des images dans des pages web, développé par Marc ANDREESSEN(1) et Eric BINA, étudiants au centre de recherches américain NSCA2.
(1) Marc ANDREESSEN quitte le NSCA pour créer avec Jim CLARK le 04 avril 1994 la société Mosaic Communications Corporation (renommée Netscape) : sorti le 13 octobre 1994 de “Netscape Navigator”, 1er navigateur commercial distribué à grande échelle.
(2) National Center for Supercomputing Application.
DPS-7000
Introduction du 1er ordinateur GCOS 7 mono-puce nommé DPS-7000 (Auriga 2 ou Artémis). La puce CPU contient 5 millions de transistors. Ce système peut inclure jusqu'à 6 cartes CPU regroupant 4x CPU, soit 24 CPU, en mesure d'être partitionnées en plusieurs systèmes d'exploitation et/ou dédiées à des fonctions spécifiques.
Estrella
Arrivée de la gamme de serveurs Estrella, pouvant intégrer jusqu'à 8 processeurs PowerPC, fonctionnant avec le système d'exploitation AIX et distribués par la filiale Zenith Data System.
Supercalculateurs
Bull prend sa 1re commande d’un supercalculateur de la part de la division Simulation du CEA. Depuis le début des années 2000, grâce à quelques ingénieurs Bull et quelques collaborateurs du CEA, et avec le soutien de Pierre Bonelli, Bull commence à investir dans les Supercalculateurs.
Novascale 7000 & 9000
Nouvelle gamme de gros systèmes ouverts et standards supportant Windows, Linux ainsi que les systèmes GCOS. Architecture 64-bits, multiprocesseur symétrique (SMP), jusqu’à 32 processeurs Itanium 512 GB, Fame Scalability (conçu par Bull) CMOS à 0.18 µ - 60 millions de transistors.
Tera-10
19-12-2005 Le supercalculateur Tera-10 développe une puissance de 50 teraFlops avec ses 602 serveurs, comprenant 4352 processeurs double cœur Intel Montecito et 27 tera octets de mémoire. Le CEA utilise ce supercalculateur pour des applications civiles et industrielles.
bullx
Annonce du supercalculateur bullx, le 1er supercalculateur européen entièrement dédié à l’Extreme Computing, équipé de processeurs Intel Xeon série 5500 (Nehalem).
Tera-100
Le supercalculateur Tera-100 se classe 6e au TOP500. C’est le 1er supercalculateur européen à passer la barrière symbolique du pétaFlops, développant une puissance de 1.05 pétaFlops avec ses 4370 serveurs dotés de 17480 processeurs octo-cœurs Intel Xeon 7500. Le CEA l’utilise pour des applications militaires.
bullx B510
Annonce du lancement d’une nouvelle génération de supercalculateurs pétaflopiques, ultra-denses, équipés de processeurs Intel® Xeon® E5.Une puissance de 37 téraFlops est développée dans un seul rack : 100 fois plus de densité en 5 ans.
TOP500 : Curie, Helios et Tera-100
Trois supercalculateurs Bull se classent parmi les 20 machines les plus puissantes : Curie (5040 nœuds de calcul bullx B510), Helios (4410 nœuds de calcul bullx B510 ) pour le programme japonais ITER (fusion nucléaire) et Tera-100.
« Beaufix » et « Prolix »
Météo-France se dote de deux supercalculateurs bullx, «Beaufix » et « Prolix », d’une puissance de 1,035 pétaFlops, multipliant par 12 celle du précédent calculateur (NEC). C’est la 1re fois que Météo-France s’équipe de machines Bull.
Hoox m2
Homologation de Hoox m2, 1er smartphone européen intégralement sécurisé pour une utilisation avec des données classées à « Diffusion Restreinte ».
« OCCIGEN »
Le CINES se dote d’un nouveau supercalculateur basé sur des lames bullx 720, «OCCIGEN(1) », d’une puissance de 2,1 pétaFlops, multipliant par 8 celle du précédent calculateur JADE mis en service en 2010.
(1) OCcitanie, Cines, GENci
BullSequana
Le supercalculateur BullSequana atteint la puissance de 25 pétaFlops avec 8400 serveurs (Intel Xeon Phi 7250).
Atos QLM
Novembre 2016 Lancement de l’Atos Quantum Learning, 1er système quantique du marché, capable simuler jusqu’à 41 Qubits (bits quantiques).
Atos place ses supercalculateurs dans le TOP500
Août 2018 51 supercalculateurs Atos dans le TOP500 dont 15 en France.
Tera-1000
Le supercalculateur Tera-1000, issu d’une stratégie de co-design avec les équipes du CEA et avec la collaboration d’Intel, est classé 14e au TOP500.
Le supercalculateur Tera-1000 devient le supercalculateur le plus puissant d’Europe avec une puissance de 25 pétaFlops, pour une consommation énergétique extrêmement compétitive de 4 MW, 20 fois plus faible que le Tera-100.
« Joliot-Curie »
Inauguration du supercalculateur dédié à la recherche française et européenne « Joliot-Curie », d’une puissance actuelle de 9,4 pétaFlops, soit une capacité de calcul multipliée par 4,5 par rapport à celle de Curie, son prédécesseur, et une réduction de la consommation électrique proche d’un facteur. Sa puissance atteindra les 22 pétaFlops en 2020.
JUWELS
Le centre de recherche des laboratoires Jülich (Allemagne) se dote du supercalculateur « Juwels » composé de plusieurs centaines de lames BullSequana X215, d’une puissance de 44.1 pétaFlops. Ce système est le plus puissant d’Europe avec 44.1 pétaFlops. Il utilise un processeur AMD EPYC avec NVIDIA A 100 pour l’accélération et un Mellanox HRD Infinband.
« Belenos » et « Taranis »
Météo-France se dote de deux supercalculateurs BullSequana, « Belenos » et « Taranis », d’une puissance de 21,48 pétaFlops, multipliant par 5,5 celle du précédent calculateur « Beaufix » (bullx) mis en service en 2014.
BullSequana XH2000
Le supercalculateur BullSequana XH2000 développe une puissance de 20.78 pétaFlops.
EXA1
17-11-2021 Le supercalculateur « EXA1 », conçu pour répondre à des besoins de simulation de la direction des applications militaires du CEA, développe une puissance de 23.2 pétaFlops pour une consommation énergétique de 4,96 MW. Il est doté de 12 960 processeurs AMD et de 829 440 coeurs. C’est le 4e supercalculateur co-développé avec les équipes du CEA.
BullSequana XH3000
16-02-2022 Annonce du supercalculateur BullSequana XH3000.
42 supercalculateurs au TOP500
Avec 42 machines classées dans le TOP500 des supercalculateurs les plus puissants au monde, Atos se hisse à la 4e place derrière Lenovo (160 machines), HPE (96) et Inspur (50), en juin 2022.
Faits marquants
1931
1931
Naissance de Bull
2022
48
48 ans
Longévité de la gamme de produits GCOS 7 (système d’exploitation 1974)
36
36
Nombre de supercalculateurs Atos classés au top 500 des supercalculateurs les plus puissants du monde.
1986
1986
Création de la FEB
2016
2016
Lancement d’Atos Quantum, 1er programme industriel d’informatique quantique en Europe.
2014
2014
Acquisition de Bull par Atos
2017
2017
Lancement du « Quantum Learning Machine », simulateur quantique le plus performant au monde.