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Une société numérique peut-elle être sobre et éco-responsable ?

De l'éco-conception du hardware à l'optimisation des flux de transport, présentation des différentes manières dont le numérique, secteur gourmand en énergie, peut contribuer activement à la nécessaire transition écologique.

Le numérique, un secteur énergivore

Si l’on considère le numérique à travers l’ensemble des objets et des nouveaux usages qui lui sont associés (téléphones mobiles, ordinateurs, vidéos en streaming, etc.), il apparaît impossible de nier l'impact écologique du secteur. Un impact qui est d'abord d'ordre énergétique, puisque le numérique représente 10% de l’électricité mondiale. Il utilise également un très grand nombre de matières premières, et notamment de terres rares, pour la production d’appareils électroniques et numériques fréquemment renouvelés et encore très insuffisamment recyclés (en Europe, seuls 18% des métaux présents dans les ordinateurs portables sont récupérés).

Selon le think tank Shift Project, le numérique est également responsable de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et ses émissions de CO2 ont doublé depuis 2013. Mais c’est surtout l’explosion de la consommation de vidéos en ligne qui est pointée du doigt, entre leur hébergement, les réseaux et serveurs nécessaires à leur acheminement et les appareils nécessaires à leur visionnage. Le visionnage des vidéos en ligne aurait ainsi généré en 2018 autant de gaz à effet de serre que l’Espagne, toujours selon le rapport du Shift Project.

La 3ème saison de la série Stranger Things a battu le record absolu de vues sur la plateforme de streaming Netflix, avec une audience mondiale de plus de 40 millions d'abonnés en 4 jours.

Des solutions pour diminuer l’empreinte écologique du secteur

Si le constat est alarmant, des solutions existent pour réduire l’empreinte écologique du numérique, de l’éco-conception des sites Internet et des logiciels, qui consiste à modifier la manière d’écrire le code informatique pour supprimer les redondances, à la démarche « Green IT » pour le hardware et le software, qui vise à mettre en place dans les organisations une réflexion globale sur le cycle de vie des équipements numériques.

Par ailleurs, plusieurs stratégies sont envisageables pour diminuer la consommation énergétique des data centers, dont l’installation de faux planchers pour optimiser la circulation de l’air, l’utilisation d’outils de gestion pour mesurer régulièrement l’efficacité énergétique, ou encore l’installation de panneaux solaires sur les toits afin de générer de l'électricité d'origine renouvelable et d'augmenter ainsi l'autonomie énergétique locale.

Chez Atos, la note moyenne d’efficacité énergétique des datacenters stratégiques est de 1,62. Le tout nouveau data center des Clayes-sous-Bois (Yvelines) affiche même un indicateur d’efficacité énergétique de 1,22 (proche du maximum théorique de 1), grâce à l'utilisation d'un système naturel de refroidissement à air (free cooling) qui permet de limiter la consommation d’eau et d’énergie.

À l'inverse, il est également possible de récupérer la chaleur produite pour la valoriser, par exemple dans les milieux urbains : c’est le cas de la piscine de la Butte-aux-Cailles, à Paris, chauffée grâce à la chaleur dégagée par des data centers.

Mais ces solutions demeurent internes au secteur des technologies et se contentent de juguler l’impact de l’augmentation de la consommation, qui demeure exponentielle. Or il s'agit aujourd'hui de mettre le numérique au service de la transition écologique pour contribuer à l'avènement d'une société plus sobre. Car sa plus-value semble justement résider dans sa capacité à contribuer à l'optimisation énergétique d'autres secteurs.

Estimation de la répartition des émissions de gaz à effet de serre par type d'usages numériques entre 2020 et 2030 (source : Exponential Climate Action Roadmap, 2018)

Mettre le numérique au service de la transition écologique globale

D'ailleurs, de nombreux acteurs se sont déjà emparés du numérique pour rendre les systèmes existants plus intelligents, plus smart : amélioration des systèmes énergétiques via les smart grids, usine connectée, adaptation en temps réel de la production, effacement des consommations d’électricité, etc. Le numérique peut également contribuer à faciliter les flux de transports, comme dans le cadre du minimum fleet challenge du MIT, qui vise à réduire la durée de circulation à vide des taxis…

Ainsi, en première analyse, le coût en énergie et en matières premières du déploiement des infrastructures numériques, par exemple dans le cas de la smart city, pourrait être largement compensé par la réduction de la consommation énergétique et l’optimisation des services qu’il rend possibles.

Cette logique se heurte cependant au phénomène de l’effet rebond, selon lequel l’optimisation de l’utilisation d’une ressource ne conduit pas à sa diminution dans les mêmes proportions. En effet, une optimisation locale peut, paradoxalement, conduire à une augmentation de la consommation globale de la ressource en question. Par exemple, le covoiturage est facilité par les outils numériques (l’appli Blablacar, par exemple), mais la question est surtout de savoir si les économies d’énergie et d’argent réalisées par le recours à ces outils peuvent inciter à effectuer des déplacements que l’on n’aurait pas faits d’ordinaire.

Il s’agit donc de sortir de la logique de la simple optimisation pour amorcer une réflexion sur les pratiques : si le numérique peut être mis au service d’une société écologiquement sobre, c’est à condition de ne pas le voir uniquement comme un outil technologique intelligent mais comme un véritable transformateur de nos manières de consommer, de produire et d’agir collectivement.

Le numérique peut ainsi favoriser l’essor des circuits courts alimentaires et la lutte contre le gaspillage, par exemple avec l’application Too Good To Go. Il permet de créer des systèmes de partage entre particuliers, que ce soit via des plateformes de prêt ou de don, à l’instar de Recupe.net. Il permet également de documenter et de construire des alternatives écologiques plus globales : la plateforme Open Source Ecology regroupe ainsi les plans des « 50 machines industrielles nécessaires à la création d'une petite civilisation durable, moderne et confortable. »

Les exemples sont nombreux et désormais bien documentés : le numérique permet de rendre possibles et visibles des structures - encore naissantes bien souvent - de consommation, d’échange et même de production qui dessinent la voie de ce que pourrait être une société sobre.


La RSE d'Atos

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