L’innovation ouverte, clé du transport (vraiment) intelligent
De la voiture autonome aux services de covoiturage, il ne se passe guère une semaine sans que les ruptures technologiques dans le domaine des transports ne fassent la une de l’actualité. Les objets connectés, notamment, ouvrent des perspectives inédites et prometteuses, mais la technologie ne peut seule prendre le volant de l’innovation. Aussi intelligent soit-il, le transport ne se passera pas de ses professionnels.
En permettant de collecter, traiter et exploiter en temps réel des données concernant un véhicule, ses passagers et son environnement, les infrastructures connectées ouvrent un champ immense d’innovations. Or, dans le domaine des transports, ces possibilités technologiques se doublent d’un environnement particulièrement favorable. Le secteur est en effet à la croisée de tendances et de préoccupations très actuelles, comme l’économie du partage, la transition énergétique ou la ville intelligente.
Le numérique peut ainsi contribuer à répondre à toutes sortes d’enjeux auxquels est confronté le secteur : maîtrise des coûts, respect de l’environnement, qualité de service, sécurité, confort, expérience utilisateur… Mais lesquelles adresser ? Selon quelles priorités ? Avec quels impératifs ? Quels objectifs ? Seuls les acteurs du transport eux-mêmes peuvent répondre à ces questions. Comme toujours, la technologie doit se mettre au service des utilisateurs, qui connaissent les enjeux et les contraintes propres à leur métier.
Par exemple, en tant qu’autorités organisatrices, les collectivités territoriales ont, en matière de transport, un certain nombre d’exigences qui tiennent compte des attentes des citoyens et du cadre plus large de leur politique sociale, économique, environnementale… Elles doivent pouvoir en faire part aux industriels afin d’éviter une innovation « hors-sol », qui ne corresponde qu’imparfaitement à leurs besoins.
La révolution numérique dans les transports passe donc inévitablement par l’innovation ouverte, c’est-à-dire l’établissement d’un dialogue coopératif entre technologie et fonctionnel au sein d’écosystèmes pluridisciplinaires rassemblant tous les acteurs concernés : constructeurs, exploitants, collectivités, organismes de recherche, start-up technologiques, intégrateurs…
De tels écosystèmes peuvent se constituer autour d’un projet spécifique, comme le développement d’une solution novatrice de sécurisation du transport d’enfants par un consortium soutenu par la Région Aquitaine et regroupant Atos, la société basque Aguila Technologie et le Syndicat intercommunal du secteur scolaire de Langon (SISS). Ou bien ces écosystèmes peuvent prendre la forme d’une organisation pérenne, à l’image de Vedecom, un institut de recherche mutualisée et co-localisée autour du véhicule décarboné du futur, dont Atos est membre fondateur et donateur associé, et qui rassemble plus de quarante membres de multiples horizons.
Avec l’étendue de ses compétences techniques, et l’expérience de nombreux projets innovants dans le domaine, Atos se positionne comme un interlocuteur privilégié pour constituer et animer ces écosystèmes innovants, et aider l’ensemble des parties prenantes à développer des solutions de transport qui soient vraiment intelligentes.