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Les jeux vidéo, un plus sur le CV ?

Depuis quelques années, le gaming a la win. À l’origine d’une industrie florissante, la discipline possède désormais ses formations dédiées, ses professionnels reconnus et même sa place aux prochains Jeux Olympiques : c’est officiel, jouer est désormais un métier. Mieux, le jeu s’invite dans les métiers des autres : les entreprises veulent désormais gamifier les missions, incentiver les employés et jouer les recrutements à la manette. Mais quand le bureau devient un terrain de jeu, un bon gamer fait-il pour autant un bon arbitre ?

L’entreprise sort le grand jeu

Combien sont-ils à inviter leur passion pour le gaming sur leur lieu de travail ? 35% des employés de bureau jouent régulièrement sur leur lieu de travail, dont près de 10% quotidiennement, apprend-t-on dans l’étude américaine Limelight Networks réalisée mi-2018 sur six pays (États-Unis, Royaume-Uni, France, Allemagne, Corée du Sud et Japon). Ici, pas de parties de Candy Crush à la pause café, mais des parties entières jouées sur le temps de travail. À la question « Quelle activité quotidienne avez-vous manqué en jouant à un jeu vidéo », ils sont ainsi plus de 12% à répondre… « le travail ». Cette situation, de plus en plus d’entreprises cherchent à la tourner à leur avantage en transformant la soif de gaming de leurs salariés en atout business. C’est notamment le cas d’Amazon qui, avec ses jeux custom CastleCraft, PicksInSpace, Dragon Duel ou encore Mission Racer, cherche à transformer le travail répétitif des entrepôts en expérience ludique. Pensant se battre pour une partie de course de voiture - ou de dragon - les employés luttent en fait pour accélérer la livraison des commandes des clients de la firme.

« Think Tetris, but with real boxes ». Illustration du Washington Post pour son article sur le jeu développé par Amazon pour booster la productivité des employés de ses entrepôts.

Ce phénomène de gamification - le fait de rendre ludique ce qui ne l’est pas, en l'occurrence le travail - n’est pas nouveau, mais il se formalise. Après des années de gloire du serious game, de « gamestorming » par LEGO® assistés, ou de hackathons compétitifs avec lots à la clef, c’est le jeu vidéo qui séduit aujourd’hui le monde professionnel. Lourd de 6 milliards de dollars en 2019, le marché mondial de la gamification promet d’en peser presque le double au début de la décennie 2020.

Jeu vidéo : les RH entrent dans le game

En 2018, l’une des meilleures opérations de communication interne est d’ailleurs née du mariage entre recrutement professionnel et jeu vidéo. Pour recruter deux stagiaires, l’agence de communication Dare.Win a imaginé « The First Fortnite Job Interview », une campagne de recrutement dans le jeu vidéo Fortnite. Mission réussie, puisqu’avec cette idée, l’agence n’a pas seulement gagné deux stagiaires, elle a aussi remporté des mentions dans 120 articles de presse internationaux, dans plus de 16 langues, une vitrine auprès de milliers d’étudiants et de professionnels du secteur, un clin d’oeil d’Epic Games et de Simon Jones, directeur d’Unreal Engines.

The Fortnite Job Interview

Le phénomène est loin d’être isolé : fin mars 2019, le StepStone Digital Challenge a fait s’affronter à la console 500 candidats et 500 recruteurs de 11 grandes entreprises - parmi lesquelles Airbus, Dassault Systèmes, Atos et la RATP. Pour comprendre cet engouement, il faut saisir le contexte dans lequel il s’opère. Amorcée dès le début des années 2000, la « guerre des talents » annoncée par la société de conseil McKinsey continue de faire rage : hier, le recrutement était une sélection, aujourd’hui c’est une opération séduction. Mais résumer l’intérêt des entreprises pour le jeu vidéo à cela serait faux pour autant : « jouer au jeu vidéo, c’est faire preuve de créativité, de productivité et de persévérance : trois compétences comportementales - ce qu’on appelle des “soft skills” - qui sont très précieuses pour le monde du travail » explique Thomas Delfosse, Project Leader & Manager Big Data chez Atos. « Dans un jeu comme Monster Hunter, il faut trouver une stratégie de contournement pour sortir en vie d’un combat contre un monstre plus grand que nous. Dans Warcraft, il faut élaborer un plan d’action et un “build order” en temps réel et optimiser le temps de création pour sortir le maximum de troupes en un maximum de temps. Dans Battle Royale, il faut persévérer et apprendre de ses erreurs pour devenir l’unique joueur victorieux parmi les 100 joueurs de la partie. » Autant de compétences comportementales prisées des employeurs. Lancés dans le monde de l’entreprise, les joueurs savent déjà analyser le contexte pour mieux en tirer parti, mettre leur créativité au service de leurs objectifs, décomposer leurs activités en plusieurs tâches, se relever grandis de leurs échecs.

Face à la guerre des talents, le StepStone Digital Challenge a permis aux entreprises de toucher les étudiants « gamers »

Fortnite est-il le nouveau LinkedIn ?

Mais alors, le gaming va-t-il devenir le futur pré-requis des employés de demain ? Les jeunes diplômés doivent-ils rebrancher leur console en urgence pour pouvoir décrocher un premier job ? Pas forcément : Mallory, candidate recrutée sur Fortnite par l’agence Dare.Win, n’avait jamais mis les pieds dans le jeu. « Je fais partie des rares personnes qui n’avaient jamais joué à Fortnite. Je cherchais une opportunité de travail et cette interview de Fortnite est apparue dans mon flux ». raconte-t-elle sur le média LLB online. En réalité, il semble que lorsqu’il s’agit de travail, le gaming ouvre plus de portes qu’il n’en ferme. « Certains candidats ne rentrent pas dans le moule du milieu professionnel, alors qu’ils ont de très bonnes compétences, analyse Thomas Delfosse. L’ouverture des RH au monde du gaming invite surtout les recruteurs à regarder au-delà des apparences et à constater qu’un bon candidat est un candidat qui a des soft skills, et pas forcément un costard ».

Chez les gamers, pas de préjugés : on ne juge pas un individu pour ce qu’il est mais pour sa sagacité, sa créativité et sa performance. Une approche qui inspire de plus en plus recruteurs et managers, pour transformer leur écosystème fermé de l’entreprise en un réel monde ouvert.

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