Les données multimédias, le bon filon de la connaissance
En pleine expansion, les contenus multimédias renferment des trésors de connaissances. En associant statistique et sémantique, la startup Perfect Memory parvient à valoriser ce gisement précieux mais longtemps inexploitable.
Avec la formidable multiplication des sources de données et des canaux de traitement de l’information, de nouveaux gisements de connaissance sont à portée de main. Hier encore, dans des environnements pourtant de plus en plus interconnectés, la donnée se traitait dans une logique de silos, avec les technologies web et cloud classiques. Aujourd’hui, le Big data, l’intelligence artificielle (IA) ou le User Generated Content (UGC, le contenu publié par les internautes) révolutionnent la manière de penser non seulement le traitement de l’information, mais aussi son partage et sa transmission.
Cette façon totalement nouvelle – et disruptive – de concevoir le cycle de vie de la donnée implique une mutation profonde des organisations, et ouvre la voie à de nouveaux usages et de nouvelles manières de travailler.
Réconcilier quantité et qualité
Dès sa création, en 2008, Perfect Memory s’est positionné sur cette chaîne de valeur radicalement nouvelle qui réconcilie quantité (d’informations) et qualité (des connaissances). Grâce à une plateforme logicielle sémantique qui automatise le traitement de contenus multimédia à grands volumes, Perfect Memory connecte les silos de données. « Notre approche unique inspirée des sciences cognitives croise statistique et sémantique, et se fonde sur un ensemble d’algorithmes développés sur le modèle du fonctionnement neuronal », explique Steny Solitude, Chief Executive Officer et créateur de Perfect Memory.
« Cette capacité à traiter l’information de façon dynamique va de pair avec la traçabilité des données et leur conformité aux réglementations comme le RGPD. C’est tout l’enjeu de la démarche de Perfect Memory »
De nombreux secteurs intéressés
Dans de nombreux domaines, émergent de nouvelles pratiques qui pourraient bénéficier de l’approche innovante de la startup: la grande distribution ; les médias, qui doivent s’emparer des nouveaux canaux de diffusions ; les événements sportifs, qui produisent d’énormes quantités de données ; les institutions, qui doivent tirer parti de l’open data et du web sémantique pour mieux structurer et exposer leurs données. « D’autres secteurs, comme le renseignement, voient dans nos technologies des réponses à des besoins depuis longtemps identifiés, dès lors que les organisations pourront s’ouvrir à de nouvelles méthodes de travail », souligne Bruno Laug, Partner de Perfect Memory.
ARTEMIS, naissance d’une alliance porteuse de valeur
« Grâce à sa dimension industrielle et son expérience des grands projets, Atos nous permet de valoriser nos solutions et d’accélérer notre développement. Perfect Memory apporte de son côté l’agilité et l’innovation dans une relation gagnant-gagnant et de partage de valeurs communes », se félicite Steny Solitude. Initié dans le domaine de la défense, le partenariat entre le groupe et la startup y a fait émerger nombreux cas d’usage, qui ont abouti au projet ARTEMIS (Architecture de traitement et d’exploitation massive de l’information multi-source). « Nous apportons toutes les technologies qui permettent l’interprétation de la donnée, sa visualisation et sa « consommation » par les utilisateurs métiers. Nous apportons également des briques à valeur ajoutée à l’offre Codex for Defense d’Atos, que nous envisageons de décliner dans de nombreux autres secteurs où la donnée à besoin de vivre ! », conclut Bruno Laug.