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Le Darknet est-il un mal nécessaire ?


Publié le: 12 novembre 2018 par Atos

Le dark web est souvent décrit comme l’épicentre virtuel du crime… Se pourrait-il qu’il soit aussi un espace de liberté à préserver ?

 

Trafic de drogues, vente d’armes, traite d’êtres humains, fabrication de faux papiers voire recrutement de tueurs à gages, le Darknet est souvent associé au crime dans les gros titres de la presse. Dès la popularisation du terme auprès du grand public au début des années 2010, cette partie méconnue d’internet fascine autant par la réalité de l’écosystème criminel qu’elle abrite que par sa simple existence. Et pourtant, à une époque où les régimes, autant autoritaires que démocratiques, cherchent à repérer les lanceurs d’alerte ou autres dissidents, ne peut-on pas considérer que l’anonymat et les protocoles d’accès du Darknet ont des aspects positifs ?

Une nature incomprise

Nous devrions peut-être nous interroger d’abord sur la nature profonde du Darknet. Pour faire court, le web se divise en deux grandes parties : le web de surface et le deep web (ou web profond). La première, c’est celle référencée par les grands moteurs de recherche comme Google et Yahoo ! – celle que nous utilisons tous les jours.

L’autre face de l’iceberg a été évaluée par une étude de la société BrightPlanet publiée en 2000 à 7500 terabytes de datas, soit 500 fois plus que le “web surfacique”. Elle constitue le deep web - soit tout ce qui n’intéresse pas les robots d’indexation des contenus Google, notamment toutes les pages Web dont l’accès est sécurisé via des identifiants : webmail, intranets, comptes bancaires en ligne… À l’intérieur de cette immensité numérique existent aussi les Darknets, des réseaux dits “superposés” uniquement accessibles via des protocoles particuliers comme TOR, Freenet, I2P ou Zeronet. L’ensemble des contenus qui s’y trouvent forment le darkweb.

Un outil du crime

Nombre de criminels à travers le monde ont troqué leurs messages codés pour ces réseaux. Et pour cause, bien qu’il n’ait pas été inventé dans ce but, le Darknet est un outil très prisé pour qui veut échapper au regard des États.

Cependant, l’activité criminelle qui y transite ne représente qu’une petite partie du crime mondial comme l’illustrent les chiffres du marché de la drogue, considéré par Europol comme la principale activité illicite sur le Darknet. Ventes hors ligne et en ligne confondues, le narcotrafic représente un peu plus de 2 milliards d’euros par an en France et plusieurs centaines de milliards de dollars à échelle planétaire. Soit beaucoup plus que les 1 et 1,2 milliards de dollars de chiffres d’affaires totaux respectivement attribués par les autorités européennes et américaines à Alphabay et Silk road, les deux plus gros “sites” de vente de stupéfiants du Darknet.

Tout comme ces deux sites de narcotrafic désormais fermés, nombre de réseaux criminels ont été démantelés ou sont actuellement infiltrés et surveillés. Législateurs et services de police sont désormais au point sur la cybersurveillance - la passionnante histoire de la fermeture de Silk road prouve que s’ils en ont les moyens, plus rien n’est impossible aux policiers.

Un espace de liberté

Mais certains gouvernements et polices ne s’adonnent pas uniquement à la chasse aux narco-startuppeurs et aux marchands de canon 2.0, ils traquent aussi les militants politiques. En effet, l’anonymat qui règne dans le Darknet en fait un espace privilégié pour combattre les régimes autocratiques. Si Facebook a été un instrument fondamental de l’organisation des Printemps Arabes, le web a aussi servi à identifier et arrêter des milliers de militants, d’activistes et d’ordinaires citoyens en colère.

Le réseau de surface étant donc surveillé, c’est sous la surface que la résistance s’organise. Membres de minorités, opposants politiques ou résistants armés de différents pays y ont en effet établi des bases arrière numériques. Dans un autre registre, Wikileaks et de grands médias internationaux tels The New Yorker et The Guardian y ont créé des dossiers partagés sur Dropbox, appelés SecureDrop (dépôts sécurisés) et uniquement accessibles via Tor, dans lesquels il est possible de partager des informations sensibles de manière anonyme avec les journalistes d’investigation. Difficile alors de ne pas considérer le darknet comme un outil non négligeable des libertés civiques.

En réalité, le Darknet est probablement indestructible par essence – autant que le crime ou les résistances qu’il héberge – c’est une hydre dont les acteurs font systématiquement repousser les têtes sous de nouveaux noms. Un constat qui n’empêche en rien d’encourager à maintenir un combat de tous les instants contre la criminalité qui y sévit. Mais peut-être peut-on également reconnaître que le Darknet a sa place au rang des inventions au service du progrès et de la liberté, en offrant une plateforme pour les dissidents, opposants et autres résistants voulant défendre un monde meilleur !

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