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La co-innovation, une aventure humaine et technologique pour réinventer l’industrie


Publié le: 17 octobre 2019 par Atos

Faire émerger le modèle opérationnel de référence de l’Industrie 4.0, telle est l’ambition du partenariat stratégique entre Atos et Siemens. Mais une telle révolution ne peut naître qu’au plus près du terrain, là où la technologie renforce et sublime le savoir-faire irremplaçable des opérateurs. C’est pourquoi l’industrie ne peut aborder sa transformation digitale que par la co-innovation, une démarche que détaillent Steve Péguet, directeur de l’innovation d’Atos France, et Alain Greffier, directeur de l'automatisation industrielle chez Siemens France.

 

Comment définiriez-vous la co-innovation ?

Steve Péguet : Avant toute chose, il faut bien distinguer l’innovation de la R&D. La R&D se place du côté de l’offre et vise à faire sauter les verrous, généralement technologiques, jusqu’à la mise sur le marché d’un nouveau produit. L’innovation part quant à elle de la demande. On cherche à répondre aux besoins du terrain, soit en améliorant l’existant – c’est l’innovation incrémentale –, soit en prenant un chemin inédit – c’est l’innovation de rupture. La co-innovation consiste donc à embarquer, autour d’un problème concret, un maximum d’acteurs susceptibles de contribuer à le résoudre : l’entreprise elle-même, des startups, des grands groupes, des laboratoires universitaires… C’est donc un processus de créativité appliquée, collaboratif et pragmatique, qui mène de l’analyse du besoin jusqu’au déploiement d’une solution en passant par sa conception, sa validation, sa mise en œuvre.

Alain Greffier : Les deux approches n’en sont pas moins complémentaires. La R&D, qui a été le point de départ du partenariat entre Atos et Siemens, permet de mettre à la disposition des innovateurs des ressources nouvelles, comme MindSphere, notre plateforme cloud pour l’Internet des objets (IoT). Sans R&D, l’innovation se heurte à des murs infranchissables. Et sans innovation, les produits de la R&D restent sur les étagères. Une des erreurs de la R&D est parfois de croire que son travail est terminé une fois le produit sorti. Chez Siemens et Atos, nous avons conscience qu’on ne peut véritablement créer de la valeur qu’en se frottant à la vraie vie. C’est pourquoi nous avons développé depuis plusieurs années maintenant un véritable savoir-faire commun en matière de co-innovation industrielle.

Qu’est-ce qui rend la co-innovation si indispensable aujourd’hui, notamment dans l’industrie ?

A.G. : Aujourd’hui, les technologies sont si variées et disruptives, la réalité des métiers si complexe et mouvante, et le besoin d’optimisation tel, que personne ne peut espérer tout maîtriser et apporter seul une solution clé en main. Pour répondre précisément aux besoins des entreprises, on a donc besoin d’associer plusieurs compétences. Celles des grands groupes, avec leurs produits standards, fiables et éprouvés, qui couvrent 80 % des besoins. Et celles des startups, avec leurs solutions très pointues, qui couvrent les 20 % restants. La co-innovation est le moyen d’accomplir ce rapprochement.

S.P. : C’est d’autant plus vrai dans l’industrie, qui vit aujourd’hui une vraie révolution, celle de l’Industrie 4.0. Le cœur de cette révolution, c’est la convergence entre l’informatique industrielle (OT) et le numérique (IT). Ce sont deux mondes qui jusqu’à présent s’ignoraient plus ou moins, et qui doivent désormais coopérer étroitement pour trouver ensemble des réponses. Dans l’industrie, la co-innovation commence à l’intérieur même de l’entreprise.

Comment Atos et Siemens la mettent-ils en œuvre ?

S.P : Pour vraiment porter ses fruits, la co-innovation doit se dérouler en deux temps : une première phase de co-créativité, très ouverte, tolérante à l’échec ; et une seconde phase d’accélération pour ne pas en rester aux belles idées et aux POC sans lendemain. Et entre les deux, il faut bâtir un "business case" solide pour évaluer le retour sur investissement (ROI). Atos et Siemens apportent des éléments à chaque étape : un riche écosystème pour la co-création, du consulting pour affiner le business case et des capacités d’accélération. Je citerais notamment le Digital Experience Center de Siemens, situé sur le plateau de Paris-Saclay, dans lequel Atos s’inscrit en partenariat avec le CEA et des start-ups, pour accélérer les projets, les industrialiser et les sécuriser.

A.G. : À l’image de l’environnement industriel, la co-innovation est un processus très dynamique, où rien n’est jamais figé ni acquis, et c’est pourquoi il est essentiel de capitaliser et d’échanger. C’est pourquoi nous organisons des événements comme le DIS (Digital Industry Summit), une belle réalisation conjointe, à l’initiative de nos deux groupes et très tourné vers les rencontres, les retours d’expérience, avec des démonstrations, des témoignages, un village de startups… L’objectif est donc d’amorcer un cercle vertueux dans la durée, car les succès enrichissent l’écosystème, ce qui démultiplie les possibilités de co-création, donc de succès, et ainsi de suite…

S.P. : À côté de l’écosystème, le consulting occupe une place fondamentale car la clé de la réussite est d’accompagner tous les acteurs avec rigueur et méthode, pour faire le lien entre le problème posé, les données et les outils à disposition, les idées des uns et des autres, les contraintes économiques et opérationnelles, et les bénéfices attendus. Ce n’est pas parce que la co-innovation est une démarche ouverte et créative qu’il faut faire n’importe quoi, bien au contraire !

Quels enseignements tirez-vous de vos premiers projets de co-innovation dans l’industrie ?

A.G. : Ce que l’on constate, c’est que l’horizon des promesses de l’intelligence artificielle est parfois un peu lointain pour les industriels qui n’ont pas le temps d’attendre d’avoir collecté les masses de données suffisantes pour obtenir un ROI. Ceci est néanmoins en train de changer. Nos premiers cas de co-innovation sur la data montrent que l’on peut obtenir rapidement des bénéfices considérables en associant ressources digitales et humaines. Par exemple, en aidant, grâce aux données, des opérateurs à optimiser le graissage de leur machine, nous avons enregistré une amélioration de la disponibilité très supérieure à ce que pouvait à ce jour réaliser la maintenance prédictive par des applications de type EDGE. Autre enjeu très concret et fréquent : permettre aux opérateurs d’avoir toujours le bon outil, au bon endroit et au bon moment avec des applications de type positionnement des outils au bon endroit. Seule la co-innovation permet de développer des solutions aussi proches des métiers. Et pour l’industrie, c’est là que sont les gains les plus importants !

S.P. : Chaque révolution industrielle a eu son modèle de production qui synthétisait toutes les possibilités nouvelles de l’époque : le fordisme, le toyotisme… Pour l’Industrie 4.0, ce modèle opérationnel de référence est encore à inventer mais ce qui nous apparaît aujourd’hui certain, c’est que l’humain y conservera un rôle clé. L’opérateur sera au centre de processus hybrides, sans discontinuité, et le digital viendra l’aider à agir vite et bien, et à exploiter au mieux son irremplaçable savoir-faire.

A.G. : Dans ce contexte de transformation radicale, où tout est à inventer, le principal enseignement, c’est l’humilité. Avec la co-innovation, on apprend tous les jours car chacun ne détient qu’une partie du problème et qu’un élément de la réponse, et tout le monde est obligé de se remettre en question. Co-innover, c’est avant tout s’entraider et, malgré la dimension technologique, cela reste une aventure humaine passionnante.

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