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GAIA-X : la collaboration européenne en réponse aux enjeux du Cloud


Publié le: 9 décembre 2020 par Atos

Dans le domaine du cloud en Europe, plus question de miser sur un seul cheval - licorne, décacorne ou pentacorne - pour faire le poids face à la domination chinoise et américaine. Les acteurs du milieu l’ont désormais compris : cette course se gagnera en équipe. Plus précisément : à 180 entreprises, à travers le projet collaboratif de multi-cloud GAIA-X qui promet déjà d’asseoir la souveraineté européenne sur le sujet.

 

L’année 2020 avait commencé sur une information discrète, et pourtant chargée symboliquement : le 20 janvier, Orange débranchait le service de cloud public Cloudwatt, emportant avec lui le projet d’un service d’hébergement souverain d’ampleur made in France. Lancé par Nicolas Sarkozy et prolongé par François Hollande, le projet de Cloud Souverain français faisait le pari d’une collaboration entre SFR et Orange - déclinée de part et d’autre.

C’est donc sur une table rase que démarre fin 2019 le projet GAIA-X, un consortium d’entreprises européennes que certains présentent déjà comme un nouvel « Airbus de la donnée ». Officiellement lancé en 2020 par 22 entreprises fondatrices (11 allemandes et 11 françaises - dont Atos) - le projet compte désormais 180 entreprises participantes. Les 18 et 19 novembre derniers, l’association vivait son premier Sommet (virtuel) : l’occasion de confirmer l’intérêt que suscite le dispositif, en Europe comme ailleurs.

Souveraineté européenne : from GDPR to GAIA-X

Quelle est l’ambition du rapprochement GAIA-X ? « C’est une initiative européenne dont l’objectif est de garantir le multi-cloud, la sécurité des données ainsi que l’interopérabilité des services. L’offre se construit par agrégation des catalogues de services et des offres de cloud souverains européens, introduit Fréderic Malicki, CTO d’Atos Europe du Sud. L’objectif, de GAIA-X, est d’élaborer des normes, des architectures standards et des cas d’usages par industrie ». De s’appuyer sur celles-ci pour imposer une certaine vision du cloud au-delà des simples frontières européennes. « GAIA-X est clairement la seconde étape d’un élan enclenché il y a deux ans par la mise en place du Règlement Européen sur la Protection des Données » continue Frédéric Malicki.

En contraignant les entreprises américaines ayant une activité sur le sol européen à se plier aux règles définies par l’Europe, le RGPD a créé un précédent : pour asseoir sa souveraineté, plus besoin de remplacer les voisins, se positionner en tant que prescripteur face à eux suffit. « La souveraineté ne se bâtit pas contre, mais en position d’imposer nos vues sur la protection des intérêts des Européens » confirme Frédéric Malicki. En janvier 2020, la Californie a ainsi adopté le Consumer Privacy Act, directement inspiré du RGPD.

En face des leaders du cloud public (GAFAM et BATX) - il devient de plus en plus difficile de lutter : de 57% en 2016, leur part de marché est passée fin 2019 à 72%. « Aujourd’hui, plus de la moitié des services français sont hébergés chez Amazon, Microsoft ou Google, selon leurs règles, alors que nous avons besoin d’un cloud sécurisé et souverain dans les domaines de la santé, la banque, l’industrie, la défense, la recherche…» synthétise Frédéric Malicki. En Allemagne, mêmes enjeux puisque 96% de l’administration publique allemande travaille sur les suites Microsoft, et 69% sur ses serveurs.

Amazon et Google dans GAIA-X : arroseurs ou arrosés ?

La mainmise des solutions américaine et chinoise sur les données françaises est donc forte. C’est dire la surprise qu’a provoquée l’annonce de l’entrée d’AWS, Google Cloud, Alibaba Cloud et Azure (Microsoft) dans l’association GAIA-X, à l’occasion du GAIA-X Summit de novembre. Critiquée en coulisses par des détracteurs craignant un nouvel échec de la souveraineté, l’arrivée de ces acteurs est pourtant une bonne nouvelle.

« GAIA-X n’a pas vocation à remplacer ou concurrencer les hyperscalers américains, rappelle Frédéric Malicki. Notre initiative vise à s’appuyer sur des acteurs européens mais aussi sur ces fournisseurs pour faire les choses à notre manière. C’est une réelle opportunité, parce que jusqu’à présent les clients devaient choisir entre la souveraineté et des services à valeur ajoutée ». Concrètement, au sein de GAIA-X, le français OVH Cloud va collaborer avec Google Cloud pour mettre à la disposition de ses clients des services cloud Google dans un environnement souverain OVH. C’est ce qu’on appelle un Hosted Private Cloud : les données comme le “control plane” restent sur des serveurs souverains, isolés du cloud public et sans accès aux administrateurs de Google Cloud Platform. Autrement dit et à terme, plus besoin d’héberger ses données sur un cloud public américain pour profiter des services avancés de Google. Selon la même logique et dans la continuité de l’alliance stratégique établie avec Google, Atos a récemment annoncé un partenariat renforcé avec AWS sur le cloud dans le cadre du lancement de son initiative Atos OneCloud. « Puisque nous n’avons pas d’intérêt à redévelopper des services disponibles sur étagères et répondant aux besoins de nos clients, combinons leur offre avec nos règles » conclut Frédéric Malicki. GAIA-X est un projet qui va dans le prolongement du positionnement d’Atos : une emprise forte, leader sur les infrastructures (Edge, HPC, Quantum), le big data et la transformation cloud, bien intégrée à l’écosystème, et profitant du meilleur des hyperscalers grâce à des partenariats forts : de quoi assurer la conformité sur l’ensemble de la chaîne, notamment sur des questions sensibles comme la cybersécurité qui est au cœur des priorités d’Atos ».

Plus forts ensemble

Le fait qu'AWS, Microsoft et Google adhèrent à GAIA-X et se montrent prêts à s’ouvrir au monde de l’open source est davantage une preuve du succès du projet que de son échec. « Les hyperscalers du cloud comprennent que pour continuer à croître sur le marché européen, il faut revoir leurs postures et prendre une position de conformité vis-à-vis des règles et standards, résume Frédéric Malicki. C’est un vrai signe d’ouverture et un facteur clé de succès ».

Au sein même des pays européens, c’est toute une dynamique de collaboration qui s’annonce. À travers ce nouvel écosystème qui se crée, clients et compétiteurs travaillent désormais main dans la main pour définir des cas d’usages partagés, des normes communes, et élaborer des briques de solution complémentaires. « Nous restons concurrents, mais on se reconnaît mieux armés et plus forts quand on est ensemble. Nous n’avons pas vocation à nous concurrencer quand nous pouvons collaborer ».

Dans notre prochain blog sur la thématique GAIA-X, nous aborderons plus spécifiquement le sujet de la fédération des données.

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