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De l'avatar à l'e-ID : qu'est-ce que l'identité numérique ?


Publié le: 29 octobre 2021 par Atos

Ludiques ou réelles, nos identités numériques et leurs usages se conjuguent au pluriel. Entre les certificats électroniques et les documents d’identité numérique, ses usages progressent pour faciliter toujours plus les démarches administratives et sécuriser l’accès aux services en ligne. Mais de quoi parle-t-on au juste, et surtout, comment ça fonctionne ?

 

Difficile d’y échapper dès lors qu’on utilise Internet : tous nos actes y façonnent plus ou moins indirectement ce qu’on appelle notre « identité numérique ». Ou plutôt nos identités numériques au pluriel, celles-ci pouvant prendre de multiples formes, de nos photos de profil sur les réseaux sociaux aux avatars sur les jeux vidéo en ligne.

Selon Dan Butnaru, Senior advisor digital identity chez Atos, il existe des identités plus sérieuses ou du moins plus officielles, qui consistent à « transposer notre identité physique vers une identité numérique ». Il précise que « l’identité numérique est à mettre en opposition non pas avec la vie réelle, parce que ce qu'il se passe en ligne est réel aussi, mais bien avec la vie physique. »

Comment faisait-on avant ?

Finies, les longues files d’attente aux guichets avec leurs horaires fixes ! L’idée, avec ces identités numériques « réelles », est de réaliser des démarches officielles de manière aussi sécurisée qu’en se rendant à un guichet avec ses papiers d’identité physiques : signer un contrat ou un acte notarié, ouvrir un compte bancaire ou souscrire un prêt... Le tout depuis son smartphone ou son ordinateur, sans avoir à se déplacer.

La dématérialisation offre un avantage d’autant plus grand, selon l’expert, que l’ « on sait sécuriser les identités numériques en allant jusqu’à un niveau très élevé, à mon avis même plus élevé que dans le monde physique. » Et d’ajouter, en faisant l’analogie avec nos documents d’identité physiques : « On les a dans la poche et on est habitué aux situations où l’on nous demande la carte d’identité ou le permis de conduire, normalement on n’hésite pas à les montrer. Ce n’est pas parce que c’est numérique que ce n’est pas sous notre contrôle. Aujourd’hui, plus personne ne devrait avoir peur d’utiliser l’identité numérique : on peut le faire en toute confiance. »

Comment ça marche ?

La sécurité est l’enjeu clé des identités numériques : si je signe un document en ligne, il faut bien entendu s’assurer que c’est bien moi qui l’ai signé. C’est tout l’objectif du certificat électronique (aussi appelé « certificat de clé publique »), que l’on pourrait comparer à une carte d’identité numérique. Celui-ci est émis par une autorité de certification servant de tiers de confiance, qui atteste du lien entre l’identité physique et l’entité numérique sur la base de certaines caractéristiques vérifiables de la personne.

À l’heure où les utilisateurs doivent gérer des dizaines de comptes et se souvenir d’autant de mots de passe, les identités numériques contenues par les certificats électroniques remplacent aussi de plus en plus des procédés d’authentification fastidieux. La même identité permet alors d’accéder à différents serveurs, sites web ou VPN en un clin d’œil sans avoir besoin de rentrer les mots de passe – un peu comme si on nous avait donné une seule et unique clé parfaitement sécurisée pour ouvrir toutes les portes à laquelle on nous a accordé le droit de passage.

Pour garantir que personne ne nous vole notre identité – ou plutôt, notre fameuse clé personnelle –, il existe des méthodes de chiffrement sophistiquées mais aussi des moyens physiques comme les cartes à puce. L’un des exemples les plus parlants est sans doute la nouvelle carte d’identité nationale en vigueur en France depuis cet été, dont la puce, qui contient des éléments de notre identité au format numérique (état civil, adresse, photographie, empreinte digitale…), permet justement de lutter contre l’usurpation d’identité. « On peut toujours falsifier des documents physiques, mais il est très compliqué voire impossible de falsifier une identité numérique d’un niveau élevé », assure Dan Butnaru.

Des identités numériques demain mobiles et sous contrôle des citoyens ?

Dans les années à venir, les cas d’usages liés aux identités numériques pourraient aller encore plus loin et seront surtout axés sur « l’expérience utilisateur » à travers le mobile. Les documents d’identité suivront cette tendance. Voilà sans conteste la voie du futur, prédit Dan Butnaru : « Le passeport physique aura son compagnon numérique sur mobile (aussi connu sous le nom de Digital Travel Credential), puis la tendance se retournera : le standard sera la version mobile, dont le compagnon sera le passeport physique. »

C’est aussi dans cette direction que souhaite aller la Commission européenne, qui a annoncé cet été vouloir mettre en place une « identité numérique européenne ». Ce « e-wallet » (portefeuille d’identité numérique) donnera aux citoyens la possibilité de s’identifier en ligne, mais aussi de stocker une batterie de documents administratifs en tout genre reconnus et utilisables dans l’Union européenne. Ce dispositif accordera également aux utilisateurs un contrôle accru sur leurs données, souligne Dan Butnaru : « Il permettra de divulguer uniquement les informations nécessaires pour un cas d’usage précis. Par exemple, si on va dans une boîte de nuit, la seule chose à savoir, c’est si on est majeur ou non : pas besoin de divulguer son adresse ou même son âge précis ! » Un peu à l'image du pass sanitaire actuel, dont le QR code peut confirmer à un lieu s'il est valide, mais pas s'il l'est grâce à un test ou un vaccin.

Finalement, l’identité numérique est une manifestation parmi d’autres de l’avancée de la transformation numérique en cours. « Dans l’idéal, toutes nos actions en ligne sont juste le reflet ou l’extension de nos actions physiques, estime Dan Butnaru. Normalement, on devrait pouvoir faire en ligne au moins la même chose que ce qu’on fait en physique. »

Ainsi, l'adoption de plus en plus de cas d'usage dépendra surtout de la confiance des citoyens et utilisateurs dans les outils numériques et les organisations qui les conçoivent.

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