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Atos, capitaine de l’informatique olympique

Depuis plus de 15 ans, Atos est en charge de toute l’informatique des Jeux Olympiques et Paralympiques. Une mission hors norme mais exaltante qui s’accomplit en équipe comme l’explique Michèle Hyron, Chief Integrator des Jeux Olympiques chez Atos.

Atos est l’unique partenaire informatique mondial du Comité International Olympique (CIO) depuis les Jeux Olympiques d’hiver de Salt Lake City en 2002. En quoi consiste votre rôle ?

À l’exception de la billetterie et du contrôle antidopage, Atos conçoit, intègre, opère et démonte la totalité du système d’information critique des Jeux Olympiques. Celui-ci comprend deux volets qui sont désormais l’un et l’autre pour la première fois dans le Cloud pour les Jeux d’hiver de Pyeongchang : l’Olympic Management System (OMS) pour la gestion opérationnelle de l’évènement et l’Olympic Diffusion System (ODS) pour communiquer en temps réel les résultats et toutes les informations relatives aux épreuves. Nous sommes prestataires du CIO et travaillons en étroite collaboration avec ses partenaires globaux, comme Samsung ou Panasonic, ses partenaires locaux, notamment les opérateurs télécoms, et l’ensemble des membres de la famille olympique : comités olympiques nationaux, athlètes, bénévoles, sécurité… Notre tâche s’apparente en somme à mettre en place, puis décommissionner l’informatique d’une entreprise de 300 000 employés et 4 milliards de clients – ceci pour les JO d’été, qui sont environ trois fois plus importants que ceux d’hiver. Notre mission débute à la désignation de la ville hôte et nous savons dès cet instant la minute précise à laquelle nous devrons être prêts, sept ans plus tard.

Pour la première fois, nous déroulons à Pyeongchang un nouveau modèle de delivery centralisé, utilisant au maximum le Cloud, un Lab d’intégration et un centre de contrôle commande basés en Espagne, qui seront réutilisés pour les prochains JOs.

Comment aborde-t-on un projet aussi extraordinaire à tous points de vue ?

Paradoxalement, d’une façon tout à fait ordinaire. Rien de ce que nous faisons ne pourrait être utilisé pour des projets d’entreprise classiques. C’est essentiellement du bon sens, de la rigueur et beaucoup de préparation, de façon à maîtriser une montée en puissance exponentielle, puisque nous passons de 5 ou 6 experts lors de la phase d’étude initiale à 3 500 personnes au plus fort du projet. L’analyse des besoins en amont est capitale car il ne faut absolument rien oublier. Par exemple, pour les Jeux de Pékin, la traduction des informations en chinois s’est révélée un chantier majeur. On procède également à une analyse des écarts car près de la moitié du travail réalisé lors des éditions précédentes peut être réutilisée, ce qui est un élément important de maîtrise des coûts. Une fois toutes les tâches répertoriées, nous définissons un master plan et une matrice de responsabilités très détaillée, de sorte que chacun sache très précisément, au jour près, ce qu’il a à faire.

Sur un projet de cette ampleur, les impondérables sont inévitables. Quelle gouvernance mettez-vous en place pour vous assurer que le master plan sera tenu ?

Le respect des jalons est d’autant plus délicat que l’importance des différentes tâches n’apparaît pas toujours évidente des années avant l’échéance. Par ailleurs, Atos n’a pas d’autorité directe sur beaucoup des intervenants du projet, qui sont des partenaires, des bénévoles… Le secret est de travailler en équipe. Nous dépendons tous les uns des autres et la réussite ne peut être que collective car le succès est toujours celui des Jeux, jamais celui de tel ou tel. Rien ne soude et ne mobilise comme les Jeux Olympiques. D’un point de vue pratique, nous nous astreignons aussi à quelques règles de base. Premièrement, une grande discipline dans la gestion des changements. Aucune modification n’est jugée mineure et toutes font l’objet d’une étude d’impact. Cela coupe court dès l’origine à tout risque de dérive. Deuxièmement, une procédure d’escalade très rapide : dès qu’un souci apparaît, la question est envoyée à l’étage hiérarchique supérieur, sans limitation. Grâce à cela, le système s’autorégule car personne ne souhaite déranger les instances supérieures avec son problème. Enfin, la troisième règle nous est imposée par la nature même de l’évènement : quoi qu’il arrive, la date est incontournable. Ce sont des principes simples, mais extrêmement efficaces et reproductibles dans n’importe quel contexte.

Les Jeux Olympiques cristallisent toujours beaucoup d’inquiétudes en matière de sécurité. Pourtant, tout s’est toujours déroulé sans incident. Comment s’y prend-on ?

Quand on prépare les Jeux, on est conditionné par le risque. À PyeongChang, avec l’exclusion de la Russie notamment, nous sommes en alerte maximale. Pour faire face, il est essentiel d’être à la pointe des technologies et des menaces, de partager de l’intelligence avec les autorités du pays organisateur, et d’avoir sur tous les sujets un plan B qui permettra aux épreuves de débuter à la minute prévue, quoi qu’il arrive. À Londres, tout était dupliqué, jusqu’au moindre fil électrique. À Athènes, le data center et le data center de secours étaient par précaution implantés sur des failles sismiques différentes. Et la dernière année, ce n’est que du test, soit 200 000 heures pour les Jeux d’été. On joue et on rejoue des scénarios pour soumettre le système au stress : épreuves reportées, défection des bénévoles, panne électrique, cyber-attaques… À 100, puis 50 jours de la cérémonie d’ouverture, nous effectuons une Technical Rehearsal, c’est-à-dire une simulation grandeur nature ponctuée d’incidents-tests. Et malgré cela, on est toujours surpris par les évènements. Comment imaginer qu’à Rio, l’eau du bassin de plongeon virerait au vert ? Heureusement, grâce à l’équipe du Technology Operation Center, véritable poste de commandement du système d’information des Jeux Olympiques, nous avons pu étudier et préparer une relocalisation expresse des épreuves… qui n’a finalement pas été nécessaire.

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Qui est Michèle Hyron
Chief Integrator pour les Jeux Olympiques
Michèle Hyron est Chief Integrator pour les Jeux Olympiques. Michèle a près de dix ans d’expérience des Jeux, et a occupé ce rôle pour les Jeux de Rio en 2016 et ceux de Londres en 2012 : être en charge de diriger le consortium des partenaires IT qui conçoivent, intègrent et opèrent la totalité du système d’information critique des Jeux Olympiques. Elle était auparavant Operations Manager aux Jeux Olympiques de 2008 à Beijing, Integration Manager pour les Jeux Olympiques d’Athènes en 2004, et Quality Manager à Salt Lake City. Avant de rejoindre l'équipe en charge des Jeux Olympiques, elle a travaillé dans le secteur nucléaire pendant 13 ans. Michèle est diplômée en informatique de l'Ecole Polytechnique Féminine.