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Faut-il imposer une jauge de spectateurs dans les stades ?

Transport, restauration, hébergement, construction… Les grands événements sportifs sont loin d’être exemplaires sur le plan écologique. Voici quelques pistes pour améliorer leur bilan carbone sans risquer de les dénaturer.

Pour tenir leur promesse de diviser par deux les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux éditions de Londres (2012) et de Rio (2016), les organisateurs de Paris 2024 ne manquent ni d’idées ni d’opiniâtreté. Les infrastructures sont à 95 % déjà existantes ou temporaires, les menus servis aux 13 millions de participants (athlètes, spectateurs, journalistes, collaborateurs) sont composés à 80 % de produits français, et la vaisselle jetable n’a pas sa place au village olympique. « Depuis douze ans, les Jeux olympiques et paralympiques prennent très au sérieux tout ce qui relève du développement durable », constate Ray Knight, chargé du programme « Développement durable » chez Atos.

Une quête d’exemplarité qui se heurte néanmoins à un immense écueil : l’accueil d’une dizaine de millions de spectateurs – autant de voyageurs générant d’importantes émissions de CO2 pour rallier la capitale et les différents sites. Un poste tout sauf anodin quand on sait que « l’impact climatique d’un événement sportif est dû en moyenne à 80 % aux déplacements des spectateurs », comme le rappelle une étude consacrée aux émissions carbone de la Coupe du monde de rugby 2023 en France. Avec pour conséquence, toujours selon cette étude, « des émissions trois fois supérieures à ce qu’elles devraient être par rapport aux engagements pris en 2015 dans le cadre de l’Accord de Paris ».

« Plus vous disposez d’outils pour transmettre presque en direct un maximum d’informations, plus vous digitalisez l’événement, et moins les gens auront la tentation d’aller sur place. »

Pour lire l’article complet, rendez-vous sur le site d’Usbek & Rica, le média qui explore le futur.

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