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Pourquoi faut-il des femmes dans la Tech ?


Publié le: 14 décembre 2020 par Atos

Lors de la première conférence « Women In Atos – Pourquoi faut-il des femmes dans la Tech ? » organisée en partenariat avec HEC et CentraleSupélec sur le thème de la féminisation du numérique, nous avons réfléchi aux moyens d’encourager les femmes à saisir les opportunités professionnelles présentes dans l’industrie du numérique et de la technologie. Retour sur les échanges.

 

« Alors que 47% de jeunes filles ont choisi d’étudier en Terminale Scientifique, elles ne représentent plus que 28% des étudiants en école d’ingénieurs, et ne sont que 31% à travailler dans l’industrie du numérique en France et dans le monde », déplore Elie Girard, ancien Directeur Général d’Atos.

Attirer les femmes dans l’IT et le digital est pourtant un enjeu de diversité majeur. En effet, la crise du Covid a démontré que la résilience, les compétences analytiques et le leadership bienveillant sont les caractéristiques dont les femmes ont su faire preuve dans leur environnement de travail et envers leurs clients pour que leurs entreprises restent performantes.

Afin de trouver les clefs pour inciter les femmes à prendre leur place dans le numérique, il est important d’aller chercher leur trace dans l’Histoire de l’informatique ; d’aller les sensibiliser sur les bancs de l’école très jeunes ; et de les conseiller en matière de soft skills et biais de genre.

L’Histoire de l’informatique n’a pas toujours été masculine

C’est Ada Lovelace qui est la créatrice du premier programme informatique de l’Histoire au XIXe siècle. Elle ouvre la voie à l’informatique moderne qui émerge lors la Seconde Guerre Mondiale quand l’armée engage des centaines de femmes pour résoudre des calculs complexes afin d’améliorer la précision des armes. Grace Hopper, qui s’est enrôlée dans la marine américaine, introduit le terme de bug informatique et développe le langage informatique moderne. A la fin de la guerre, des femmes travaillent sur les projets les plus secrets de l’armée dont l’ENIAC qui conduit au premier ordinateur à usage général au monde.

Tout au long des années 50 et 60, les femmes continuent de travailler dans l’informatique, souvent dans la création de logiciels (software) tandis que les hommes se concentrent sur le développement du matériel informatique (hardware). Les « Figures de l’Ombre » de la NASA contribuent à ce qu’on marche sur la Lune dans les années 60. En 1967, le magazine Cosmopolitan publie même un article sur « l’informatique, une alternative intéressante au travail de secrétariat ».

Au cours des années 70 et 80, le nombre de femmes poursuivant des carrières dans l’informatique augmente régulièrement pour arriver en 1984 à 37% de femmes diplômées en informatique en Occident !

« La bascule s’opère dans les années 80. La culture populaire et les médias en sont les principaux responsables », selon Audrey Jammes, consultante en mixité et inclusion chez Social Builder. Quatre raisons systémiques ont été identifiées :

  1. L’émergence de nouveaux role models masculins dans l’informatique, alors que l’attention des hommes passe du hardware au software. Ce sont Bill Gates et Steve Jobs que l’on perçoit comme les héros du secteur, et non Adèle Goldberg qui crée pourtant le premier ordinateur à interface graphique en 1973, avant la création de Microsoft et d’Apple.
  2. L’introduction du micro-ordinateur dans les foyers s’accompagne de campagnes publicitaires mettant en avant les hommes et leurs fils et laissant en second plan les femmes dans le rôle de la femme au foyer.
  3. La culture populaire du cinéma (Wargames,Weird Science, Revenge of the Nerds) donne naissance au stéréotype du héros nerd avec la femme comme spectatrice, supportrice ou admiratrice.
  4. Le développement des jeux vidéo vendus comme des jouets que les magasins rangent dans le rayon garçon. Les héros sont des hommes et les récompenses des femmes (Mario et Peach), et dans les rares jeux où les femmes sont les héroïnes, elles sont représentées de façon hyper-sexualisée (Tomb Raider).

Au regard de l’Histoire, les femmes ont ainsi joué un très grand rôle dans l’avancée des sciences informatiques. Si la culture populaire et les médias ont entraîné la désaffection des femmes pour les carrières dans le numérique, l’école et l’éducation familiale pourraient renverser la tendance.

L’introduction à l’informatique dès le plus jeune âge : la solution ?

Même s’il n’est jamais trop tard pour se reconvertir, il est encore mieux « d’apprendre aux filles et aux femmes à ne pas être parfaites, mais à prendre des risques et à être courageuses » dès leur plus jeune âge, comme le préconise Reshma Saujani, fondatrice de Girls Who Code.

Selon Kaoutar Sghiouer, Data Chief Scientist chez Atos et Céline Hudelot, Responsable de la dominante InfoNum à CentraleSupélec, il est ainsi souhaitable de « sensibiliser les enfants dès la maternelle, en montrant aux petites filles que la science est intéressante. Il faut ouvrir l’appétit aux enfants, leur montrer ce que les mathématiques et les sciences peuvent les aider à réaliser de manière concrète ». Faisant écho à cette idée et pour inciter plus de femmes à rejoindre les DSI, Yaël Dehaese, Fondatrice et CEO d’IT4Girls, propose des ateliers de coding pour les enfants de primaire. Ces ateliers ciblent en particulier les petites filles de 6-7 ans (75% de filles participantes à chaque atelier) car « les biais de genre vis-à-vis des métiers technologiques apparaissent autour de 12-13 ans. Il est donc déjà trop tard au collège pour sensibiliser les jeunes filles ». Grâce à IT4Girls, 2000 garçons et filles ont déjà été sensibilisés.

L’informatique est ainsi un langage que garçons et filles peuvent apprendre dès leur plus jeune âge. « Le numérique est un domaine très vaste dans lequel chaque femme peut trouver son intérêt. Il serait dommage de ne laisser la place qu’aux hommes », rappelle Sophie Proust, CTO d’Atos.

Chassons les préjugés en affirmant nos envies et nos choix !

L’intelligence artificielle est actuellement au cœur de l’industrie du numérique. On parle notamment d’IA de confiance et d’IA responsable, mais « l’IA a l’intelligence que nous lui donnons », explique Céline Hudelot. « Une IA responsable implique les notions de robustesse, d’éthique, de sécurité et de durabilité », complète Kaoutar Sghiouer. D’autant que l’IA est pluridisciplinaire. Beaucoup de domaines sont impliqués dans la création de l’IA, depuis le juridique, l’expertise sectorielle, l’approche métier ou produits, sans oublier le design et le graphisme pour restituer les informations. De nombreux profils ont donc leur place pour travailler dans le domaine de l’intelligence artificielle.

Valérie Pécresse, Présidente du Conseil régional d’Ile-de-France, évoque également la « nécessité dans les métiers numériques, dans les robots, dans l’intelligence artificielle (IA) d’avoir une part d’intelligence féminine » pour tenir compte à titre d’exemple, des sujets de santé publiques et de précarité liés aux femmes dont les solutions comportent des robots médicaux avec IA. Cette IA doit impérativement être programmée par des hommes et des femmes (cf. étude La Belle et le Bot réalisée par le centre Hubertine Auclert).

« On peut par ailleurs travailler dans la Tech sans être derrière un PC à coder toute la journée », souligne Laurence Lafont, VP Industry Sales EMEA chez Google Cloud. Elle encourage toutes les femmes d’oser prendre des risques dans leurs choix de carrière. Le plus important étant d’être soi-même et authentique, d’assumer sa personnalité et jouer son rôle en apportant sa pierre à l’édifice pour combattre les préjugés et affirmer ses objectifs. C’est pour cela que Google a lancé l’initiative #IAmRemarkable : pour aider à oser être soi, affirmer sa différence, mettre en valeur ses accomplissements et montrer que chacun peut accomplir des choses remarquables, petites ou grandes. Il faudrait aussi selon elle apprendre à ne pas subir l’échec, mais à en tirer des enseignements, d’où l’importance d’enseigner dès l’école ses vertus pour que l’échec scolaire n’en soit plus un.

Ainsi, les femmes ont leur place légitime dans la Tech. L’Histoire l’a montré. Pour en finir avec les préjugés créés par la culture populaire, l’une des solutions est d’introduire le numérique dans l’apprentissage des jeunes enfants que ce soit à l’école ou à la maison. Les entreprises également doivent progresser dans la mixité et l’inclusion, car ces dernières sont de vrais business drivers. Lorsque des études observent que, dans le commerce en ligne, le taux de conversion est plus grand lorsque l’interface graphique est conçue par des femmes, nul doute que la capacité de l’entreprise à féminiser ses équipes digitales a un impact direct sur son volume d’affaires. « Il nous faut dès lors plus de femmes dans la Tech pour qu’elles soient parties prenantes de la construction de la société de demain », résume Yannick Tricaud, Directeur Général Europe du Sud d’Atos.

Rejoignez Atos et aidez-nous à renforcer notre mixité : https://atos.net/fr/carrieres

 

 

 

 

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