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Protéger les Français en toutes circonstances

Par Eric Wahed, Global Head of Public Safety, Atos

Attentats, pandémie, accidents industriels, catastrophes climatiques… Les évènements ne cessent de rappeler l’État à son rôle protecteur. Aussi différentes soient-elles, ces crises ont en commun la soudaineté, le danger et l’incertitude. Quant à la réponse, elle repose toujours sur quatre invariants – anticiper, décider, agir, communiquer – auxquels la situation actuelle a ajouté une nouvelle dimension, la capacité à sortir de la crise. Dans ces circonstances critiques, la technologie est d’une aide précieuse.

Lorsque survient la crise, ce sont tous celles et ceux qui ont pour mission de protéger et secourir les Français qui se mobilisent : forces de sécurité, unités militaires, sécurité civile, services hospitaliers et de santé, experts et scientifiques… Tous sont à la recherche des meilleurs outils pour mieux appréhender la situation ; mieux communiquer entre eux, avec tous les acteurs concernés (élus, services de l’État, ONG, entreprises…) et auprès des populations ; prendre les meilleures décisions ; et agir de façon rapide, efficace et coordonnée.

La pandémie actuelle se distingue des crises usuelles, souvent très restreintes dans l’espace et dans le temps, par sa dimension mondiale – ce qui ajoute un échelon de coordination – et, surtout, sa durée exceptionnelle. Pour l’État et ses services, ceci ajoute un défi inédit : gérer la sortie de crise sur les plans sanitaires, économiques et sociétaux.

La gestion de crise repose sur la collaboration sans faille de tous les acteurs concernés pour appréhender les faits, définir les stratégies de réponse et les actions à déployer, gérer les risques, passer à l’action, simuler les réactions, recueillir en temps réel l’information pour opérer au mieux, et communiquer auprès de toutes les parties prenantes et des populations.

Avoir une connaissance précise des faits, simuler différents scénarios pour évaluer les risques et choisir la meilleure stratégie, suivre l’action sur le terrain et l’ajuster en temps réel, établir des communications fiables et sécurisées entre tous les acteurs et leur permettre de se coordonner, prendre en compte les attentes de la population et diffuser des informations incontestables, tels sont quelques-uns des défis qui se posent en temps de crise et que le numérique peut aider à relever, grâce notamment aux solutions suivantes :

Les centres de commandement de gestion des appels d’urgence et de crise permettent de prendre les appels, de préqualifier et qualifier les demandes puis d’envoyer sur le terrain les bons intervenants et de coordonner leurs actions. Un système comme GEMMA, développé par Atos, récupère les informations en provenance de sources multiples (appel voix, SMS, eCall, vidéo intelligente, réseaux sociaux, IoT…) qui seront ensuite filtrées, recoupées et priorisées.

Les réseaux et les systèmes de communication unifiée soutiennent ce dispositif, quels que soient les canaux utilisés. Atos dispose d’expertises fines et d’un continuum de solutions : réseau de collecte et de routage intelligent des communications, prise d’appel et enregistrement multi-canal, routage des communications sur le terrain, système d’alerte de la population, ou encore déploiement d’un réseau 4G LTE / 5G privé et autonome permettant aux différents acteurs de communiquer de façon sûre, y compris lorsque les réseaux ordinaires sont inopérants.

Les infrastructures, depuis les serveurs de calcul haute performance (HPC) jusqu’aux capteurs de terrain (Edge computing), doivent garantir un fonctionnement en haute disponibilité de tous les systèmes, 24h/24 et 7j/7. Cette puissance, qu’Atos sait fournir à travers ses briques technologiques, permet d’utiliser toutes les ressources du Big Data, de l’analyse prédictive et de l’intelligence artificielle pour identifier les signaux faibles parmi la masse de données recueillies et fournir aux forces d’intervention les informations utiles pour anticiper l’évolution de la situation et agir préventivement.

Avec le Edge computing, la puissance de calcul est au plus près des capteurs et permet de remonter des informations précises, par exemple via les plateformes de données territoriales ou nationales. Enfin, le cloud et ses applications hébergées se révèlent particulièrement adaptés aux situations de crise car ils apportent robustesse et agilité face à des changements brutaux, nécessitant des adaptations rapides, à l’image du télétravail en période de confinement.

La cybersécurité est d’autant plus essentielle en tant de crise que les systèmes numériques sont à la fois plus critiques et plus vulnérables. Les solutions mises en œuvre doivent tout particulièrement veiller à la performance et à la continuité de l’activité (car chaque seconde compte), à l’intégrité des échanges (afin qu’aucune information fausse ou erronée ne se glisse dans le processus de décision), à la confidentialité des données personnelles (en particulier s’agissant des données de santé) et à l’authentification des acteurs et systèmes connectés. La souveraineté est également un axe primordial pour éviter des dépendances technologiques qui, en temps de crise, pourraient se révéler handicapantes.

Enfin, la sortie de crise s’impose comme un nouvel enjeu pour les gouvernements, qui doivent l’accélérer, l’accompagner et la sécuriser. Cela passe en particulier par de nouvelles applications numériques comme le traçage de la chaîne logistique des vaccins, le passeport digital pour les citoyens ou encore l’information des populations, autant de dispositifs soumis aux exigences les plus fortes en termes de sécurité des données personnelles, de confiance et de résilience.

Les Jeux Olympiques, l’exigence ultime

Les Jeux Olympiques et Paralympiques sont le plus grand évènement planétaire et, à ce titre, une cible privilégiée des cybercriminels. Le contexte d’exigence extrême se rapproche des situations de crise. Intégrateur technologique des Jeux Olympiques et Paralympiques depuis 1992, Atos sera chargé de sécuriser numériquement l’édition de Paris 2024 et fournira notamment des solutions de :

  • centre opérationnel de sécurité (SOC) ;
  • orchestration, automatisation et réponse aux incidents de sécurité informatique (SOAR) ;
  • gestion de l’information et des événements de sécurité (SIEM) ;
  • centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques et de détection des menaces (CERT/CSIRT) ;
  • protection avancée contre la fuite de données sensibles (DLP) ;
  • prévention de la fraude en ligne, y compris l’analyse comportementale basée sur l’intelligence artificielle ;
  • gestion des accès privilégiés (PAM).

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