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Du médicament à l’hôpital, comment le secteur de la santé prend soin de son empreinte carbone

Publié le: 20 avril 2022 par Atos

Pour réduire ses émissions de CO2, le secteur de la santé peut miser sur sa transformation numérique. Propulsée par la téléconsultation et les jumeaux numériques, celle-ci signe l’avènement d’une médecine plus préventive, plus personnalisée… et peut-être plus verte ?

Quand on évoque l’impact environnemental de la santé, on pense le plus souvent aux pollutions pharmaceutiques, qui contamineraient un quart des rivières dans le monde. 

L’empreinte carbone du secteur est moins connue, mais elle n’en est pas moins conséquente. Dans un rapport de 2021, le think tank The Shift Project a estimé que celle-ci représentait près de 8% des émissions totales de gaz à effet de serre en France, soit environ le double de l’aviation.

Outre les émissions liées aux transports (11%) et à l’alimentation (6%), c’est l’achat de médicaments (33%) et de dispositifs médicaux (21%) qui pèse le plus lourd dans la balance, révèle cette étude qui émet une série de recommandations pour une trajectoire bas-carbone à l’horizon 2050.

Éco-concevoir le soin

Le Shift Project préconise notamment d’imposer un volet « coût carbone » dans les projets hospitaliers et de recherche ainsi que dans les réformes du système de santé afin de favoriser les options les plus sobres, de « conditionner la délivrance ou le renouvellement de l’autorisation de mise sur le marché à la publication du contenu carbone du médicament »  ou encore de « relocaliser partiellement certaines molécules essentielles en Europe. »

C’est dans cet objectif qu’EcoAct, société du groupe Atos, a fourni un outil d’analyse de l’empreinte carbone à un laboratoire pharmaceutique. Objectif : mettre en place un plan de réduction de 25% des émissions directes (procédés industriels) et indirectes (achat de matières premières, transport des marchandises, déplacements des collaborateurs…) d’ici 2030. De nouvelles pratiques ont ainsi abouti à une légère baisse (-1,25%) de la consommation d’énergie, malgré une production en hausse : régénération des solvants sur certains sites industriels, recours au transport maritime plutôt qu’aérien pour acheminer et distribuer les médicaments, rénovation énergétique des bâtiments, installation de panneaux solaires sur certains sites… 

Misant sur le préventif plutôt que le curatif, le rapport du Shift Project recommande également de former le personnel de santé à l’éco-conception des soins en « [valorisant] les actions de prévention en santé pour une meilleure résilience du secteur et un moindre recours aux soins », en luttant contre les addictions, en accentuant le (télé)suivi des malades polypathologiques ou chroniques (pour faire baisser les hospitalisations), ou encore en incitant au changement de l’offre alimentaire et de la mobilité.

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« Smart hospital » : décarboner l’hôpital grâce au numérique

La décarbonation du secteur de la santé bénéficierait en parallèle de la digitalisation croissante des pratiques. Une tendance incarnée notamment par l’essor très rapide de la téléconsultation pendant la crise du Covid-19, passée lors du premier confinement de 0,1% à 28% des consultations. Selon l’Institut économique Molinari, dépasser le seuil des 20% de consultations à distance (contre environ 5% début 2022) permettrait au secteur de la santé d’économiser un milliard d’euros chaque année, avec à la clé une diminution des dépenses — et des émissions de CO2 — liées au transport et aux passages aux urgences. Grâce à la numérisation (consultation vidéo, mise à disposition des résultats par voie numérique…), l’entreprise de santé Sanitas a annoncé avoir évité l’émission de 6 035 tonnes de CO2 pendant les 9 premiers mois de 2021, tout en ayant amélioré selon elle la qualité des soins. Des programmes ont en effet été mis en place pour un suivi personnalisé des patients, qu’il s’agisse de sevrage tabagique, de nutrition ou de suivi de grossesse.

Demain, la digitalisation des services de santé pourrait aller encore plus loin avec l’émergence du « smart hospital ». En fournissant une connexion robuste, le développement de la 5G permettrait de diagnostiquer certaines pathologies telles que l’arythmie de manière toujours plus fine et précoce, grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle analysant les données des dossiers médicaux ou d’électrocardiogrammes à réaliser chez soi. 

Pour les patients à risque, des soins pourront être apportés à distance et des alertes envoyées automatiquement aux secours en cas de danger. Par exemple, Atos travaille à la conception d’une application de suivi connectée à la 5G à destination de patients souffrant de démence, capable de détecter des anomalies telles que le somnambulisme afin qu’ils puissent recevoir une aide immédiatement. La 5G rendra également possibles les opérations de chirurgie à distance par le biais d’un robot chirurgical. En 2020, une équipe de chercheurs italiens a démontré la faisabilité de ce type de procédure en téléopérant de cette façon les cordes vocales sur un corps.

Simuler et diminuer les interventions médicales avec les jumeaux numériques

La digitalisation pourrait enfin avoir une carte à jouer dans la décarbonation de la conception des médicaments. En simulant les interactions entre les molécules, les jumeaux numériques permettent de sélectionner la combinaison la plus prometteuse tout en réduisant l’utilisation des ressources et l’impact sur les humains et les animaux, sans oublier les gains de temps. Selon une étude scientifique sur les médicaments à base de plantes, le recours aux jumeaux numériques peut en effet réduire les émissions de gaz à effet de serre d’un facteur 4 à 20. Autre atout de ces répliques virtuelles : la mise au point de traitements personnalisés qui évitent la surconsommation de médicaments qui constitue par ailleurs un problème de santé publique.

La simulation numérique permet en outre d’aider le chirurgien à préparer son intervention. L’école supérieure des Mines de Saint-Étienne développe ainsi un jumeau numérique sur la base d’images d’IRM qui sera capable de prédire l’évolution d’un anévrisme, et donc la nécessité ou non de procéder à un acte chirurgical – une manière d’épargner aux patients des opérations qui peuvent être évitées.

La prochaine révolution médicale a déjà commencé. Personnalisée, prédictive, préventive et participative, la médecine de demain promet d’être plus efficace mais aussi plus sobre dans les moyens qu’elle déploie.

Publié le 20 avril 2022

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